Christophe Castaner : les 4 lâchetés du boulet de Macron


1) L’incapable face au djihadisme

Les attentats islamiques s’enchaînent et Christophe Castaner reste là. Comme s’il n’était redevable de rien. Comme si l’intitulé de sa fonction – « en charge de la sécurité des Français » – n’était qu’une somme de mots. Après les quatre morts de la préfecture de Police le 3 octobre 2019, le ministre de l’Intérieur s’est précipité pour affirmer que le terroriste « n’a jamais présenté le moindre signe d’alerte ». Dans la lignée des médias politiquement corrects, cherchant à voir dans l’attentat un « différend amoureux » ou l’œuvre d’un « déséquilibré », il s’agit d’éviter le plus longtemps possible l’évocation d’un individu musulman, prônant le djihad au nom de l’État islamique.

Mais dès le lendemain de sa déclaration, Castaner est repris de volée par le réel. Car dès 2015, le terroriste islamique Mickaël Harpon s’est réjoui ouvertement de l’attentat de Charlie Hebdo auprès de ses collègues. Comme un petit garçon perdu dans un costume trop grand pour lui, Castaner semble découvrir l’infiltration islamique jusqu’au cœur des services de renseignement. Les « je ne sais pas » et les « probablement » s’enchaînent en réponse aux questions qui se pressent. Seule certitude : son refus de démissionner, malgré la gravité de la situation, le danger pour les Français et l’incompétence du pouvoir macroniste une nouvelle fois mise en lumière.

C’est que Christophe Castaner en a « bavé » pour atteindre le poste de ministre de l’Intérieur. Après trente années de carrière au parti socialiste, ponctuées par un échec au premier tour des régionales en 2015 face à Marion Maréchal et Christian Estrosi, il est l’un des premiers à rejoindre Emmanuel Macron. Une relation qui a une « dimension amoureuse » comme l’évoque lui-même Castaner en 2017 et dont la fidélité est grassement récompensée. Porte-parole de la campagne présidentielle, Castaner se donne jusqu’au ridicule dans un meeting à Marseille, au son des « Qui saute pas n’est pas Macron »… Une fois au gouvernement, il est propulsé d’un premier poste de secrétaire d’État à celui de ministre de l’Intérieur, suite à la démission de Gérard Collomb en octobre 2018.

Ces promotions successives ne sont justifiées par aucune réalisation majeure de sa part, si ce n’est d’être proche de Macron et de servir ses intérêts. En juillet 2018, en pleine affaire Benalla, Castaner prétend sur BFMTV « ne pas savoir quelles étaient les missions de ce monsieur. J’ai entendu dire qu’il était en charge de la logistique, notamment des bagages ». Alors qu’il défendait en janvier 2016 la déchéance de nationalité pour les djihadistes, selon les vœux momentanés de François Hollande, Christophe Castaner affirme deux ans plus tard sous Macron que « ce sont des Français avant d’être des djihadistes » (RMC). Cela, après avoir expliqué en juillet 2017 sur Twitter que « la dynamique du djihad » était liée au « réchauffement climatique »…

2) L’aveugle volontaire devant l’islam

Alors qu’il n’a jamais étudié la religion musulmane, Christophe Castaner prétend donner des leçons de théologie islamique aux djihadistes qui selon lui « trahissent la religion qu’ils prétendent servir » (Europe 1, juin 2017). Cette pseudo expertise le conduit même à demander à ce que les gens cessent « de parler d’État islamique » pour désigner l’organisation E.I. dont les membres ne seraient que « des assassins ». Le politiquement correct sur l’islam mène au refus de penser l’ennemi et son idéologie. Comme si en changeant les mots pour le désigner, sa réalité allait s’effacer. Mais au contraire, cet aveuglement volontaire, par peur des « amalgames », ne fait que le renforcer depuis plusieurs années tandis que les attentats islamiques se succèdent.

En avril 2018, Castaner se défausse à nouveau au sujet du voile islamique, de plus en plus visible dans nos rues et dans nos commerces. Interrogé sur sa portée « sexiste », il répond en invoquant « nos mamans », les femmes catholiques qui « portaient toutes un voile il y a quelques années » (RTL). L’argument est à la fois grotesque et faux. Si la jeunesse de Castaner remonte aux années 1960, seules les nonnes se couvraient alors les cheveux, ainsi que certaines croyantes à la messe. Rien à voir avec les musulmanes qui veulent marquer la présence de leur religion dans toute la sphère publique, en véritables militantes n’hésitant pas à se victimiser à la moindre contradiction.

Cette victimisation fait appel à nos réflexes culturels pour faire avancer l’islam. Défendre celui qui est minoritaire ou en position de faiblesse est un acquis du christianisme. De même, le mea culpa chrétien est désormais utilisé contre les Français afin de défendre jusqu’aux djihadistes, ceux qui se sont engagés contre notre pays, pour tuer nos concitoyens. Par un prétendu « humanisme », nous sommes poussés à prendre l’Autre pour une simple « version malade » de nous-mêmes, sans plus comprendre sa différence et sa divergence idéologique. Ceux qui se croient « humanistes » aujourd’hui en défendant le port du voile musulman seront demain dépassés par les revendications islamiques et ce sera toute la société qui, entre temps, aura été démolie. Voilà pourquoi il est plus qu’urgent de lutter contre l’islamisation de notre pays : https://damocles.co/non-islamisation-france/.

En janvier 2019, en pleine mobilisation des Gilets Jaunes, Christophe Castaner se rend à la grande mosquée de Paris et lance un appel aux musulmans : « Je compte sur vous pour peser sur les débats qui traversent la société française. » Cet appel fait suite à la réception à l’Élysée des responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM), en présence d’Emmanuel Macron, du Premier ministre Édouard Philippe et de Castaner, ministre de l’Intérieur. Les responsables du CFCM ressortent de l’entretien en déclarant avoir eu l’assurance qu’aucune modification de la loi de 1905 ne se ferait « contre l’islam ». Mais malgré cette réception et cette promesse, les musulmans ne se mobilisent guère plus pour le « Grand débat national » de Macron qu’au sein des Gilets Jaunes. Comme si ces questions leur étaient étrangères.

Après l’attentat islamique de la préfecture de police de Paris, le masque des fausses alliances finit par tomber. Abdallah Zekri, délégué général du CFCM, dénonce « une certaine forme d’hypocrisie qui peut exister entre les pouvoirs publics et certains mouvements extrémistes islamiques ». Et d’accuser directement Christophe Castaner d’avoir rencontré à Lyon des membres de la Ligue islamique mondiale et à Strasbourg un responsable de l’UOIF (Frères musulmans). Soit Christophe Castaner ne savait pas avec qui il était et c’est un dangereux incompétent. Soit il le savait et il déshonore sa fonction, tout en trahissant les Français en guerre contre le terrorisme islamique. Dans les deux cas, la démission serait la décision à prendre, par décence. Mais pour Castaner, « l’islam est une religion de bonheur, d’amour », comme il l’a affirmé sur RMC en novembre 2017.

3) L’incompétent en charge de la sécurité des Français

Un guide de conversation pour Noël. C’est ce que les adhérents d’En Marche ont reçu en décembre 2017, afin de pouvoir répéter le soir du réveillon les « éléments de langage » du pouvoir macronien. Faire semblant de débattre du monde, en étalant quelques chiffres, pour défendre sa situation. Parler d’économie pour mieux oublier la sécession et le climat de guerre civile qui s’étendent dans notre pays. Quand Gérard Collomb démissionne en 2018, il évoque sans détour le « face à face » entre deux populations, loin du fantasme d’un « vivre-ensemble ». Nul autre que lui, alors ministre de l’Intérieur, sait mieux le réel : chaque matin, il reçoit sur son bureau un rapport sur les agressions, viols et autres crimes commis en France. Et le constat est au-delà du discours que les médias politiquement corrects qualifient d’ « extrême-droite ».

En février 2019, lorsque Christophe Castaner se rend en Seine-Saint-Denis, 20 voitures sont brûlées, un homme est roué de coups, un autre est étranglé, un troisième est attaqué au couteau et frappé à coups de barre de fer, tandis qu’un restaurateur se fait dépouiller de sa recette du soir selon la préfecture de Police. Voilà le quotidien de nombreuses banlieues, où une population de plus en plus importante numériquement rejette tout signe de l’État français. Le politiquement correct invente chaque jour de nouvelles excuses pour fermer les yeux sur cette catastrophe. C’est « social », c’est « l’absence de vouvoiement » de la part des policiers… Mais quand les pompiers et les ambulanciers se font caillasser eux aussi, alors qu’ils sont là pour sauver des vies, ne restent plus que des silences ahuris et coupables de la part des commentateurs.

En 2017, sept pompiers ont été agressés chaque jour en France, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), organisme rattaché à l’INHESJ que le gouvernement Macron a décidé de supprimer en 2020. Rien que dans l’Essonne, les sapeurs-pompiers comptabilisent 4 agressions en 48h en septembre 2019 et 56 plaintes depuis le début de l’année. Ils témoignent avec dignité de leurs conditions de travail où se multiplient « crachats, insultes, menaces de mort, lancer de cailloux ou de cocktails molotov ». À Étampes, une racaille leur lance un « je vais vous tuer », avant de sortir une machette. Quel type de personnes fait ça ? Est-ce que cela existait avant l’immigration massive des quarante dernières années ? Comment Christophe Castaner y répond-il ? Il s’en prend aux lanceurs d’alerte et à ceux qui se plaignent du manque de moyen, comme le général de Villiers, après sa démission du poste de chef d’état-major des Armées. Ce dernier est ainsi traité d’homme « déloyal » et « revendicatif ». Une charge plus facile que celle à mener contre les racailles de banlieues.

Devant ces faits, chaque jour la rupture s’étend entre les Français et leur gouvernement. Après l’attentat de la préfecture de Police en octobre 2019, Christophe Castaner est discrédité pour 70 % de nos concitoyens qui le considèrent ni « compétent », ni « rassurant », et également « sans autorité » et « maladroit » (Odoxa). Tandis que les Français continuent de faire largement confiance à l’Armée (82 %) et à nos forces de Police (78 %), Castaner récolte le pire bilan jamais enregistré par l’agence, loin derrière ses prédécesseurs au ministère de l’Intérieur, Gérard Collomb ou encore Bernard Cazeneuve. Comme un symbole d’une dégénération progressive à la tête de l’État, où le politiquement correct idéologique et médiatique finit de castrer des politiciens déjà peu courageux.

4) L’irresponsable malgré les mensonges et les bourdes

Incompétent face au djihadisme, aveugle devant l’islam, impuissant contre les racailles, Christophe Castaner a en vérité un rôle bien plus politicien : celui de combattre le Rassemblement National, considéré par Macron comme le seul véritable parti d’opposition au pouvoir. Dans cette optique, Castaner s’est fait remarquer dès 2015 en prétendant que les députés RN ne s’étaient pas levés pour la Marseillaise et l’hommage aux policiers après l’attentat islamique de Charlie Hebdo. Une véritable « fake news » qui montrait déjà un certain potentiel pour salir ses adversaires politiques, jusqu’à la diffamation. Trois ans plus tard, le mouvement des Gilets Jaunes allait mettre en lumière tout ce dont Castaner était capable.

Tout le monde l’a oublié aujourd’hui, mais en 2010, Christophe Castaner vantait sur son blog l’ « insurrection pacifique » de Stéphane Hessel, dont il citait en gras ce passage : « Je considère la légitimité des valeurs plus importante que la légalité d’un État. Nous avons le devoir de mettre en cause, en tant que citoyens, la légalité d’un gouvernement.» Mais une fois sous les ors de la république, quelques années plus tard, Castaner traite les Gilets Jaunes de « séditieux », avant de tenter d’imputer les violences et les dégradations à l’ « ultra-droite » qui « répondrait à l’appel de Marine Le Pen ». Les vidéos ne cessent pourtant de révéler les symboles d’extrême-gauche parmi les casseurs, notamment des « black blocs ».

Tout est bon pour tenter de diaboliser le mouvement des Gilets Jaunes, qui reste pourtant largement soutenu par la population. Chaque samedi, alors que la mobilisation atteint son sommet, la révélation du nombre de manifestants par Christophe Castaner tourne au spectacle grotesque, tant la réalité filmée dans chaque ville par les Français et diffusée sur les réseaux sociaux est autrement plus impressionnante que les ridicules « chiffres officiels ». En mai 2019, Castaner franchit une nouvelle étape en prétendant cette fois que l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris a été « attaqué » lors d’une manifestation des Gilets Jaunes, ce qui se révèle être un nouveau mensonge. Mais peu importe ses propos et ses actes, il reste en poste.

Deux mois plus tôt, en pleine crise, le ministre de l’Intérieur est filmé dans un bar en train de faire la fête. Pendant ce temps, chaque samedi, des Français sont blessés, éborgnés, mutilés lors des manifestations. Mais le « premier flic de France », chargé de leur sécurité, va danser. L’image frappe les esprits. Après le nouvel attentat islamique de la préfecture, les langues se délient à son sujet jusque dans les médias politiquement corrects. « Le fait d’être copain du président, c’est l’assurance-vie totale » explique Jean-Dominique Merchet, journaliste à l’Opinion, dans « C dans l’air ». « Nous avons installé un principe d’irresponsabilité des élites dirigeantes qui est insupportable. Qu’est-ce qu’il faudrait de plus pour qu’il démissionne ? »

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