Ce parti musulman s’est servi des européennes comme tremplin pour les municipales

40%. C’est le score réalisé aux élections européennes par l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) dans plusieurs quartiers de Maubeuge. Le parti politique musulman perce également en banlieue parisienne. À Mantes-la-Jolie, dans le quartier du Val Fourré, il récolte 16,74%, au coude à coude avec la France insoumise de Mélenchon. Il termine en 4e position à Garges-Lès-Gonesse, devant Benoît Hamon, les socialistes ou encore les Verts. À Trappes, il dépasse la liste des Républicains menée par François-Xavier Bellamy. Le seuil des 5% est atteint dans de multiples communes comme les Mureaux, Montereau-Fault-Yonne, La Courneuve ou encore Chanteloup-les-Vignes. L’UDMF y fait jeu égal avec les partis traditionnels, voire même les dépasse, alors qu’elle se présente pour la première fois à une élection européenne.

Le niveau d’alerte est atteint. Car le score du parti musulman à l’échelle nationale (0,13%) est trompeur. Les 28 395 électeurs récoltés se concentrent là où l’UDMF a fait campagne. Validée de justesse après des recours auprès du Conseil d’État, la liste n’a présenté des bulletins de vote « que dans certaines communes ciblées » explique Nagib Azergui, son fondateur et tête de liste, qui évoque un « budget exorbitant (500 000 euros) nécessaire à la propagande » dont il ne disposait pas. Pour masquer l’amateurisme du mouvement, le manque de moyens se double d’une victimisation. Azergui se plaint ainsi d’ « affiches officielles arrachées », de « panneaux électoraux absents dans certains quartiers favorables » et « de nombreuses irrégularités le jour du vote ». Il va même jusqu’à incriminer « la tolérance envers des propos islamophobes sur des médias tels que Sud Radio ». Une tactique victimaire habituelle parmi les militants de l’islam.

En 2016, Azergui prétend qu’en France les musulmans seraient les « juifs d’hier ». L’anachronisme éhonté s’inscrit dans une démarche de culpabilisation des Français vis-à-vis du passé. L’unique élu municipal du parti, Hocine Hebbali, à Bobigny, travaille de son côté à la création d’un musée de la colonisation française. Pas un mot par contre sur les siècles d’esclavage et de colonisations pratiqués par les musulmans. Cette posture victimaire à sens unique permet à l’UDMF et à Azergui de faire avancer des revendications communautaires en France : port du voile islamique, apprentissage de la langue arabe, nourriture halal, « finance islamique », droit de vote aux étrangers aux élections locales, entrée de la Turquie dans l’Union européenne… Le nom même du parti sur les bulletins de vote révèle ses priorités : « Union » et « Musulmans » en gras, tandis que « Démocrates » et « Français » apparaissent à peine.

Ceux qui émettent un avis contraire sont diabolisés, voire menacés. En octobre 2017, un communiqué du parti musulman appelle à « LA SANCTION » des parlementaires pour avoir débattu du « port du voile », « du niqab », « du burkini » ou encore de « l’organisation et la gestion du culte musulman ». Azergui s’en prend volontiers à Alain Finkielkraut ou Michel Houellebecq, avant de souhaiter faire condamner en justice toute personne disant qu’il y a « trop de musulmans en France ». L’accusation d’islamophobie permet d’annihiler progressivement toute possibilité de critique de l’islam. À l’issue des européennes, Azergui évoque ainsi « une colère grandissante notamment quant à la stigmatisation dont font l’objet les musulmans partout en Europe ». Il ajoute : « Rien n’a stoppé et ne stoppera notre détermination et notre mobilisation ».

Les élections en Europe à peine achevées, le parti musulman se focalise sur les municipales françaises de 2020. « Je peux d’ores et déjà vous annoncer que de nombreuses communes représenteront l’UDMF aux prochaines municipales » affirme Azergui dans un communiqué de presse. « Nos équipes sont déjà en place dans les communes d’Avignon, Marseille, Bagneux, Amiens, Clichy, Asnière, Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Jouè-Les-Tours, Woippy, et cette liste est encore loin d’être exhaustive ». Les européennes étaient « un tremplin ». Désormais, « on veut être présent à chaque rendez-vous pour que les Français s’habituent à nous » affirme Azergui.

Lors des dernières élections municipales, en 2014, l’UDMF avait déjà créé la surprise en s’alliant avec l’Union des démocrates indépendants (UDI) de Jean-Christophe Lagarde à Bobigny. Cette fois, Azergui promet « le grand remplacement dans les urnes de la République ». À Mantes-la-Jolie, si le parti musulman reproduit son score des européennes (6,7%), il pourrait entrer au Conseil municipal. Et le scénario pourrait se reproduire un peu partout dans le pays, où la sociologie des banlieues parisiennes a essaimé ces dernières décennies. À Maubeuge, dans le Nord, le parti musulman devance déjà les Républicains et les socialistes, avec 6,1% lors des européennes. Le militant Nasser Achour évoque « un terreau sensible ».« La population supposée de confession musulmane est importante et commence à se structurer ».

L’UDMF peut compter sur l’apathie des vieux médias qui traitent même avec bienveillance le parti musulman, dans sa propagation à l’échelle nationale. Il suffit à ce dernier de répéter en boucle les éléments de langage politiquement corrects contre « la montée des extrêmes ». « On défend l’humanisme, le vivre-ensemble et la lutte contre l’islamophobie » ose ainsi Diala Mzalouat, éphémère prétendant aux élections départementales dans les Hauts-de-Seine. L’opposition au Rassemblement National sert de caution pour obtenir articles et interviews complaisants. Reste aux Français à se mobiliser pour se sortir du piège qui se referme peu à peu sur eux. Pour cela, faites connaître autour de vous la réalité de l’UDMF et des militants de l’islam en France, leurs doubles discours et les combats qu’ils mènent pour imposer le coran. Signez la pétition contre l’islamisation de notre pays : https://damocles.co/non-islamisation-france/.

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