Samuel Laurent, journaliste immigrationniste et donneur de leçons au Monde


1) Un militant politique avant tout

« On n’est pas des militants et on ne le sera jamais. » Le trait d’humour remonte à 2016, devant le Bondy Blog. Fondateur et dirigeant de la rubrique des « Décodeurs » du journal Le Monde, Samuel Laurent prétend alors être « le plus neutre possible » dans la vérification d’informations qu’il réalise au quotidien, sur internet. Sous l’anglicisme pompeux de « fact checking », le journaliste affirme faire un travail « posé » vis-à-vis des faits, ce qui désignerait automatiquement ses cibles comme étant les « manipulateurs », diffuseurs de fausses informations, désormais nommées « fake news ».

Rien n’est plus trompeur. Le choix des sujets traités et l’angle adopté disent tout du militantisme politique bien à gauche de Samuel Laurent et des Décodeurs. Tandis que le parti socialiste subit une lourde défaite lors des élections départementales de mars 2015, Alexandre Pouchard, camarade de Laurent, construit un graphique où la gauche serait en tête. Il réunit pour cela les voix de tous les partis jusqu’à l’extrême-gauche sous un même bloc, avant de diviser les opposants en blocs de centre, de droite et d’extrême-droite. Une manipulation pour relativiser l’échec de la gauche, bien loin de toute neutralité politique, mais sans jamais avoir le courage d’un militantisme assumé.

Le militantisme se poursuit vis-à-vis des figures politiques de gauche, comme Daniel Cohn-Bendit. Durant la campagne des élections européennes en 2019, ce dernier est largement critiqué après s’être mobilisé publiquement pour Emmanuel Macron. Les Décodeurs arrivent alors à la rescousse de Cohn-Bendit et qualifient d’ « outrancier » les accusations consistant à dire que celui-ci aurait abusé sexuellement de petits enfants, car aucun n’a porté plainte. Ces accusations reposent pourtant sur les déclarations de Cohn-Bendit, à une époque où il ne pensait pas être condamné pour cela. « Quand une petite fille de cinq ans et demi commence à vous déshabiller, c’est fantastique » disait-il par exemple en 1982. Les Décodeurs agissent donc en plein coeur d’une campagne électorale où Macron a peur d’être battu par le Rassemblement National. Sûrement le hasard.

Le combat contre le parti dirigé par Marine Le Pen, sous couvert de « décryptage », est un fil rouge des Décodeurs, jusqu’à la manipulation. En février 2017, le député européen du Front National Nicolas Bay déclare à BFM TV : « Bien sûr que tous les immigrés ne sont pas des terroristes, en revanche tous les terroristes sont des immigrés. Tous les terroristes sont issus de l’immigration ». Que fait alors Adrien Sénécat, des Décodeurs du Monde ? Il tronque la déclaration de Bay et pond un article titré : « “Tous les terroristes sont des immigrés” : l’intox du député européen FN Nicolas Bay ». Avant de brandir un prétentieux « Pourquoi c’est faux », avec une liste de terroristes issus de l’immigration. Comme l’avait justement dit Nicolas Bay…

2) La défense de l’immigration

Les articles des Décodeurs sur l’immigration sont tous emplis de la même idéologie de gauche, recouverte d’un vernis de « chiffres officiels ». En août 2014, Samuel Laurent publie « 7 idées reçues sur l’immigration et les immigrés en France », pour bien faire comprendre aux gens que ce qu’ils voient au quotidien n’existe pas. S’en suit un festival de mauvaise foi militante : il serait faux selon Laurent de penser qu’ « il y a une explosion de l’immigration en France ». Il se garde bien de dire que depuis 40 ans, la « naturalisation » (octroi par la France de la nationalité française à un étranger) et le droit du sol changent le visage de notre pays et donc les moeurs qu’on y pratique, sans que cela n’apparaisse dans les statistiques officielles. Surtout, sans que les Français ne l’aient jamais demandé.

L’hypocrisie continue au fil des clichés pro-immigration. Les immigrés ne seraient pas « tous pauvres et sans qualification » selon Samuel Laurent. Grande nouvelle. Selon l’OCDE, seuls 16% des immigrés sont venus en France pour travailler en 2016. Mais tant qu’on n’est pas à 0%, l’idéologue de gauche n’y voit aucun mal. « Les étrangers ne touchent pas le RSA dès leur arrivée ». À la bonne heure. Par contre, les clandestins étrangers ont droit à l’Aide Médicale d’État (AME) dont le coût en 2019 est de 943 millions d’euros, de la poche des Français. Avant l’AME, dès leur arrivée en France, ils ont droit à la protection universelle maladie (PUMa) pour un coût total encore plus « astronomique », quoique opaque (Valeurs Actuelles). Tout cela sans oublier les 2 milliards d’euros par an que coûtent désormais aux Français les prétendus « migrants mineurs isolés », dont 60% ne sont en vérité ni « mineurs » ni « isolés » (rapport sénatorial, juin 2017).

Croyez-vous que Samuel Laurent se soit amendé, devant ces faits, depuis 2014 ? Qu’il ait publié un article nommé « 7 idées reçues pro-immigration » ? Non. Les Décodeurs se sont au contraire enfoncés dans leur aveuglement. En mars 2019, ils prétendent que les immigrés non-européens et leurs descendants ne représentent que 5% des Français. Un chiffre contredit par un autre article du même journal Le Monde. Il faut attendre l’intervention des réseaux sociaux et de la revue de presse Fdesouche pour que la « Fake News » des Décodeurs se transforme en « mise à jour de l’article ». Il est ainsi aisé de comprendre pourquoi le « Décodex » – outil créé par Le Monde pour « savoir si une source d’informations est fiable ou non » – est un gros flop dès sa lancée en 2017. Les journalistes du Monde – Samuel Laurent en tête – n’ont aucun début de légitimité pour décréter ce qui est fiable ou pas.

Ceux que Samuel Laurent prétend combattre, à « l’extrême-droite », lui donnent régulièrement des leçons de journalisme. Ainsi en mars 2018, quand il affirme dans l’émission « C à Vous » sur France 5 que « les pays du Golfe » ont accueilli en 2015 des dizaines de milliers de réfugiés. Ses chiffres correspondent en vérité au nombre d’apatrides déjà présents dans ces pays depuis 2009. Car les pays du Golfe n’ont accueilli aucun réfugié syrien en 2015. Mais sur un plateau télévisé empli de militants pro-immigration comme lui, Laurent ne se voit opposer aucune contradiction. Il peut poser, dérouler son idéologie sous des airs de « vérificateur d’informations », afin de culpabiliser les Français qui n’accueilleraient pas assez d’étrangers, contrairement à d’autres.


3) Face aux  « Blancs » et à l’héritage chrétien

Où conduit cette défense obsessionnelle de l’immigration, dont il faudrait toujours plus, mais qui ne serait jamais massive ? En avril 2018, les Décodeurs tentent d’expliquer la « non-mixité » à leurs lecteurs, c’est-à-dire le fait d’exclure ouvertement des gens parce qu’ils sont Blancs, hommes ou hétérosexuels. Un véritable délire mental, organisé autour de la couleur de peau (ailleurs, ils crieraient au « racisme ! ») et faussement compensatoire, face auquel ils prétendent ne pas prendre position… tout en le justifiant à longueur de colonnes. Suite logique : quand le rappeur noir Nick Conrad appelle à « tuer des bébés blancs » en septembre 2018, Samuel Laurent ose le comparer à George Brassens, qui « faisait lui aussi scandale », avant de critiquer le fait qu’il puisse être condamné en justice.

Deux ans après les « 7 idées reçues sur l’immigration » des Décodeurs, l’Europe a reçu plus d’un million de « migrants » supplémentaires et les attentats islamiques se sont multipliés. La bande à Samuel Laurent lance donc cette fois un « Petit manuel pour lutter contre les pensées simplistes après les attentats », en juillet 2016. Les militants pro-immigration sont passés de « Pourquoi c’est faux » à « Pourquoi ce n’est pas si simple ». Encore un effort et le « Pourquoi on a eu tort » arriverait de lui-même, si ces journalistes étaient vraiment honnêtes. En attendant, le mot « islamique » est à tout prix décollé des attentats commis en France. Quand un djihadiste égorge et éventre deux jeunes françaises à la gare Saint-Charles de Marseille le 1er octobre 2017, en criant « allah akbar », les Décodeurs écrivent un an plus tard qu’il s’agit simplement d’un « fait divers ». Puis modifient une fois de plus lâchement leur texte devant la réaction des réseaux sociaux.

Fermer les yeux sur le fait que les djihadistes agissent au nom de l’islam permet de maintenir la posture victimaire des musulmans dans la société. Cela se répercute notamment contre notre héritage chrétien qui, de son côté, est « déconstruit » sans limite, en plus du fait que les églises sont de plus en plus attaquées. En avril 2015, Samuel Laurent établit une comparaison entre le nombre de mosquées par musulmans pratiquants et le nombre d’églises par chrétiens pratiquants en France, afin de justifier la construction de nouvelles mosquées dans notre pays. À aucun moment, il ne prend en compte la prééminence de notre héritage historique par rapport à l’islam, religion importée massivement depuis quelques dizaines d’années par une immigration que les Français n’ont jamais réclamée. À aucun moment, il ne réalise qu’une culture n’est pas interchangeable avec une autre, comme un simple produit de consommation. Il ne « pense » qu’en comptable, profondément déculturé.

En mars 2018, des « migrants » clandestins, aidés par des militants de gauche, envahissent et squattent la basilique Saint-Denis, nécropole des rois de France. Ils poussent des cris et provoquent l’annulation de la messe du soir. Mais la seule chose qui fasse réagir les Décodeurs, c’est l’utilisation par Marine Le Pen du terme « profanation » pour décrire ces actes. Ils pondent ainsi un article tentant de minorer les faits, avant d’affirmer que « profaner » n’a aucune existence légale en France, ce qui est faux. Quand le site Fdesintox les reprend une nouvelle fois de volée, rappelant que le délit de profanation est puni d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende, les Décodeurs doivent à nouveau modifier leur article, via l’ « ajout d’une précision ». Énième euphémisme après « Fake News ». Spécialité de la maison.

En avril 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris brûle dans un terrible incendie. Cela se produit au début de la Semaine sainte pour les Chrétiens, alors que 1063 dégradations de lieux chrétiens ont eu lieu en 2018 en France, un nombre sans cesse croissant. Se poser la question d’un incendie criminel semblerait pour le moins légitime. Mais pas pour les militants de gauche des Décodeurs qui partent à la chasse aux « intox d’extrême-droite » et en inventent une complètement bidon contre le site Fdesouche. Plutôt que de reconnaître une nouvelle erreur, Samuel Laurent en rajoute une couche sur Twitter en comparant ceux qui doutent de « l’accident » à Notre-Dame à ceux qui pensent que « la terre est plate ». « Après tout, si je pense que c’est un laser dirigé par des nazis de la face cachée de la lune qui a mis le feu à Notre-Dame, c’est mon droit de le dire, non ? ». Quand la suffisance se joint au mépris.


4) La déconnexion d’avec les Français

Se confirme ainsi le véritable problème de Samuel Laurent et des Décodeurs : être moins offusqués par les faits que par ceux qui y réagissent. Défendre à tout prix l’idéologie pro-immigration et pro-islam, en diabolisant ceux qui évoquent une réalité qui diverge du paradis annoncé. Quand des émeutes immigrées ont lieu à Barbès en juillet 2014, Samuel Laurent s’en prend sur Twitter aux « hyènes identitaires qui jubilent » plutôt qu’à ceux qui commettent ces émeutes. Il intime l’ordre aux « racistes » de « garder vos petites saletés dans votre tête ». Pas touche à son utopie ni à ses fantasmes de « vivre-ensemble ». Formaté au politiquement correct depuis l’école, il pense pouvoir faire la leçon aux Français dont il bénéficie pourtant de l’argent via les subventions à la presse.

Ne supportant pas la critique en retour, Samuel Laurent annonce quitter Twitter à deux reprises, en septembre 2018 puis en juin 2019. Dans son esprit, il est normal de traiter les gens de « hyènes », mais quand on lui répond qu’il est un « blaireau », c’est d’une « violence » beaucoup trop forte. Son retrait coïncide avec son départ de l’émission « C à Vous » et des Décodeurs en juillet 2019. Il rejoint alors le pôle « Investigation » du journal Le Monde. Après avoir joué les experts pendant cinq ans, il ne faudrait pas manquer l’opportunité d’une « enquête » sur les bienfaits de l’immigration pour la France.

De nombreux Français auraient bien des choses désagréables à lui dire à ce sujet, sur leur quotidien à l’opposé de ses idées politiques. Mais un journaliste comme lui est-il encore capable de la moindre remise en question, après avoir passé toute sa carrière dans le même milieu sécurisant, quelques années au Figaro puis au Monde ? La rupture intellectuelle, économique et culturelle avec les Français est chaque jour davantage consommée. En juin 2019, seuls 24% de nos compatriotes faisaient encore confiance aux médias. Samuel Laurent et les Décodeurs prétendaient rétablir la confiance en chassant les « Fake News ». Mais les idées politiques orientant leurs combats ne sont pas celles de la majorité des Français.

Leurs discours sont équivalents à ceux d’un Clément Viktorovitch : ils s’applaudissent eux-mêmes sur des plateaux sans contradiction, devant un public pro-immigration trié sur le volet. Ils croient représenter quelque chose au fil de l’actualité, en ayant libre antenne pour répandre le politiquement correct. Mais ce n’est qu’un miroir déformant. Mis à nu face aux Français, privés d’écho médiatique, les personnages comme Samuel Laurent n’ont rien à dire d’eux-mêmes. Et retournent à l’anonymat d’où ils n’auraient jamais dû sortir.

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