Julien Pain, la fragilité du journalisme pro-immigration

« Dans l’octogone contre les fake news » : c’est l’image que veut se donner Julien Pain, en se présentant sur les réseaux sociaux. L’octogone, où s’affrontent courageusement les combattants de MMA (arts martiaux mixtes) jusqu’à soumission de l’adversaire. Mais en vérité, le journaliste de France Info n’a guère de courage. Il veut pouvoir donner des coups mais n’en supporte aucun en retour. En avril 2019, il publie sur sa chaîne Youtube « L’instant détox » une vidéo où il prétend défaire « la thèse du Grand Remplacement ». Il interroge des passants dans la rue, lance deux chiffres « officiels » sur l’immigration et donne la parole à un professeur qui s’empresse d’évoquer le danger du « nationalisme » et la peur car « on a déjà connu ça dans l’histoire ». Une fois que le nazisme est à l’esprit de chacun, Julien Pain brandit une pancarte avec la liste des principaux opposants politiques à l’immigration massive, histoire de montrer qui sont les « méchants ».

En quatre minutes, le journaliste n’a rien prouvé du tout ni laissé place à la moindre contradiction. Il a déroulé son idéologie en la faisant porter par autrui. Puis il a diabolisé ceux qui le dérangent, de Laurent Wauquiez à Marion Maréchal, en passant par Éric Zemmour. Le tout, en pleine campagne pour les élections européennes. La ficelle est tellement grosse, tellement éculée que la plupart des Français ne se laissent plus berner. De sorte que la vidéo de Julien Pain fait un bide sur internet. Comment réagit alors le journaliste qui prétend combattre « dans l’octogone » ? Il demande aux responsables de Youtube s’ils ne peuvent pas agir contre ceux qui le critiquent puis gémit dans un long message sur Facebook, le 1er mai 2019, qu’il débute par « Je vais vous raconter comment la fachosphère a voulu tuer ma chaîne YouTube ».Tweet : Quand l’une de ses vidéos fait un bide sur Youtube, le journaliste Julien Pain s’en prend aux internautes qui pensent que « la Terre est plate ».

La victimisation est tout ce qu’il reste alors à Julien Pain pour tenter d’exister. Il n’a pas compris qu’au-delà même de ses idées, c’est sa prétention pédagogiste de donneur de leçons qui est dénoncée. Le seul public qu’il a jamais eu, il le doit au pouvoir de ceux qui l’ont embauché – avant France Info, il était responsable des « Observateurs » sur France 24 – pas à la pertinence de ses arguments. Comme Samuel Laurent, fondateur des « Décodeurs » du journal Le Monde. Grâce à son poste, Julien Pain peut rencontrer en novembre 2018 des lycéens de banlieue parisienne, à Courbevoie, pour parler de « Fake News ». Puis, en décembre 2019, il se rend au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, où le trafic de drogue est tellement banal que les dealers s’installent dans des hamacs en bas des immeubles. Mais il ne faut pas compter sur Julien Pain pour s’attaquer à ce sujet-là et risquer de « froisser » ses hôtes. Non, il préfère aborder des problèmes plus essentiels, comme les chansons du rappeur Maître Gims. Histoire de tenter de paraître « cool » auprès de « jeunes de banlieue » qui en vérité le méprisent.

La dissonance cognitive n’est pas bien loin. Quand un internaute évoque la « bêtise sourde de certains de ces jeunes », Julien Pain tente de les flatter en répondant qu’il n’a « rencontré aucun idiot ». Aucun qu’il vous dit. Un discours habituel chez les journalistes politiquement corrects. Plus les « faits divers » – vols, trafics, agressions, viols, meurtres – se multiplient parmi les populations immigrées, plus ils vont tenter d’y chercher une « raison sociale ». Non pas par grandeur d’âme, mais parce que ces populations servent leurs idées. Parce que les défendre et les prendre « sous son aile » confère une position de pouvoir, même symbolique. Parce que nier le réel leur permet de maintenir leurs postulats erronés. À l’opposé, les citoyens qui refusent de soutenir l’immigration sont quant à eux méprisés et diabolisés sans limite. Même s’ils n’ont jamais commis le moindre délit. Car contrairement aux délinquants, ils sont devenus « irrécupérables ». Au sens propre : ils ne peuvent plus être récupérés politiquement afin de nourrir l’ego des pro-immigration.

Si Julien Pain caresse dans le sens du poil les « jeunes » de banlieue, il ne se prive pas par contre de traiter de « horde raciste » ceux qui dénoncent sa fumisterie de démonstration sur le Grand Remplacement. Il s’imagine avoir affaire à « quelques milliers de trolls » qui auraient eu besoin de l’appui de « forums d’extrême droite étrangers » et de « l’Alt Right américaine ». Il ne veut pas admettre que l’opposition à l’immigration est majoritaire dans la population française. Largement majoritaire. Les quelques milliers de personnes s’accaparant une visibilité infiniment supérieure à ce qu’ils représentent, ce sont les membres de son milieu. Et son milieu, ce n’est pas « le monde de la tolérance » contre « la fachosphère » comme il aimerait le croire et le revendique sur Twitter en avril 2019.

Quand il se rend dans la rue à la rencontre des Gilets Jaunes, en décembre 2018, sa prétendue tolérance vacille très rapidement. Alors qu’il interroge les gens au sujet du Pacte de Marrakech sur l’immigration, Julien Pain prend des poses désabusées sur ce que les gens lui disent, pour bien montrer qu’ils enchaînent à ses yeux les clichés quand lui aurait « lu le texte ». S’il était un tant soit peu honnête et courageux dans sa démarche, il se mettrait face à des contradicteurs ayant étudié le sujet de l’immigration. Mais cela lui ferait perdre instantanément sa posture sociale de « sachant », au-dessus de la masse. Cela mettrait à nu le vernis de connaissances sans profondeur qui lui sert de référence. Cela l’obligerait finalement à assumer le combat politique qu’il mène, sans se cacher lâchement derrière d’autres « spécialistes » et un prétendu désir « d’informer ».

Mais de ce courage-là, Julien Pain en est bien loin. Sa campagne de victimisation suite à sa vidéo sur le Grand Remplacement lui a offert une visibilité inédite, jusqu’à un article de la RTBF, en Belgique, à son sujet. Prétendre combattre les « clichés » sur l’immigration est toujours vendeur dans le microcosme médiatique. Le journaliste de France Info enchaîne donc les vidéos sur le sujet. Puisque les agressions physiques contre les personnes blanches en France, régulièrement diffusées sur les réseaux sociaux, ne peuvent pas être niées, Julien Pain s’en prend en septembre 2019 au terme de « racisme anti-blanc » pour le « déconstruire ». L’idéologie hors-sol tourne à plein régime et l’on en vient, sans sourciller, à suggérer que se faire agresser pour sa couleur de peau, quand on est blanc, n’est quand même pas du même ordre qu’un soi-disant « racisme structurel » envers les « minorités ».

Car le journaliste est avant tout un militant politique. Ancien responsable du bureau Nouveaux médias de Reporters sans frontières, il choisit dans ses vidéos les intervenants qui vont dans le sens de ses idées. Et les laisse dire ce qu’il pense déjà. Quand le militant noir Lilian Thuram rejette le racisme anti-blancs, Julien Pain répond : « donc vous pensez que c’est une pensée au contraire profondément raciste ». Ce à quoi Thuram sourit « vous savez qui a construit le concept en France ? ». « Ben ça vient du FN non ? » conclut Pain, dans une parodie de débat. Si le Front National évoque une réalité qui dérange l’idéologie officielle, cette réalité serait délégitimée. Pratique. Pendant ce temps, Julien Pain peut continuer d’asséner ce qu’il pense sans véritable contradicteur. « Tous les jours, la langue française s’enrichit de mots arabes » (janvier 2018). « On a entre 9 et 10% d’immigrés en France et ce n’est pas amené à changer de façon drastique » (avril 2019). La « thèse » du Grand Remplacement est un « pamphlet raciste » (mai 2019).

En décembre 2019, étape suivante pour Julien Pain, qui s’attaque aux « idées reçues sur l’islam » en interrogeant l’imam Tareq Oubrou dont l’interprétation de l’islam lui semble « intéressante ». Le même imam qui déclarait sur France 2 quelques semaines plus tôt avoir été « frère musulman et salafiste jusqu’en mai 2018, à deux doigts de partir faire le djihad »… Mais il ne faudrait pas demander à Julien Pain de faire sérieusement son métier. Il lui est bien plus agréable de brandir « le Coran pour les nuls », symbole de son besoin d’être pris par la main pour continuer d’idéaliser les musulmans. Il ne manquerait plus qu’on lui offre du thé à la menthe et des gâteaux, comme en vacances à Marrakech, et il pourrait peut-être se convertir à la religion de Mahomet.

Après tout, l’idée ne serait pas si saugrenue. Le journaliste était déjà tout heureux d’affirmer, en janvier 2018, qu’il y avait désormais « plus de mots d’origine arabe que gauloise dans la langue française ». En décembre 2018, quand un Français lui évoque son opposition au voile islamique qui masque le visage, Julien Pain s’empresse d’établir un parallèle avec le fait de se balader avec une croix chrétienne sur son t-shirt. En mimant sur son torse une croix énorme. Pour lui comme pour les autres journalistes soutenant l’immigration, le voile islamique est similaire à la croix en France.

Fermer les yeux en tentant de relativiser. Jusqu’au jour où… Il est urgent de se demander si toutes ses sorties de Julien Pain ne sont qu’une posture, afin de s’offrir un peu d’existence médiatique, une miette de pouvoir. Un état d’apesanteur morale, profondément abject et indécent, qui s’effacera de lui-même lorsque la situation de pré-guerre civile vécue par de plus en plus de Français aura atteint son quotidien. Gage que nombre de personnalités médiatiques comme lui, prétendument défenseurs des musulmans et de « l’islam modéré », feront alors en toute hâte leurs valises, afin de propager ailleurs leur virus pro-immigration.

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