Clément Viktorovitch : faux expert, vrai militant de gauche

 

1) Le mythe de l’ « expert »

A 28 ans, il se voyait devenir le nouveau « Norman fait des vidéos »… Nous sommes en 2011 et Clément Viktorovitch lance sa chaîne Youtube Aequivox. Le but, déjà : faire la leçon à tout le monde, en expliquant les dessous des discours politiques. Mais malgré tous ses diplômes, le succès n’est pas au rendez-vous. Son véritable public ne dépasse pas Sciences Po, où il donne des cours de rhétorique.

Qu’à cela ne tienne, le « docteur en science politique » se passera de toute légitimité populaire. En 2014, il finit par gagner sa première intervention télé en s’attaquant au « bon » adversaire politique, c’est-à-dire le Front National, sur Public Sénat. Au milieu des donneurs de leçons professionnels, Viktorovitch n’aspire qu’à s’épanouir. Deux ans plus tard, il est pistonné pour intégrer la chaîne i-Télé, future CNews. Ce qui donne, en langage médiatique France Info : « recommandé par un journaliste avec qui il partage un ami commun ».

Le confort est total. Sur les plateaux télés, Clément peut librement développer ses fadaises hors-sol. Nul risque d’être interrompu, sous l’oeil bienveillant des confrères. Le 3 novembre 2017, toutefois, la journaliste Eugénie Bastié lui fait face et affirme que le terroriste islamique Mohammed Merah « s’était senti solidaire des Palestiniens ». Elle ajoute trouver « problématique » que « Tariq Ramadan, qui a dit que Mohammed Merah était une victime, ait été invité pendant des années par l’UOIF qui est l’instance de représentation majoritaire des musulmans en France ».

Le choc de réalité est rude pour Viktorovitch. Afin d’éviter la syncope, il pratique alors ce qui va devenir son crédo dans ce genre de situations : l’esquive. « Je ne dis pas que c’est faux mais qu’en savez-vous ? » Les « grands » médias sont en pâmoison. Ils félicitent leur champion de l’ignorance, tels Les Inrocks qui évoquent une « leçon de journalisme ». Sauf qu’Eugénie Bastié avait raison. Les propos de Merah concernant la Palestine et le caractère dominant de l’UOIF en France avaient déjà été révélés. Par Libération, notamment. Mais Clément Viktorovitch vogue désormais au-delà du réel. Il est fin prêt à devenir un héraut pour gens de gauche en mal d’illusions.

2) La dissimulation de ses idées

Chroniqueur de Pascal Praud et de Laurence Ferrari, Viktorovitch se retrouve présent quotidiennement sur les plateaux télés, sous le titre de « politologue » ou de « chercheur ». La manipulation est presque trop belle. Tandis que ses contradicteurs sont pour la plupart officiellement marqués politiquement, Viktorovitch peut feindre la neutralité à l’aide de ses titres universitaires. Se présenter comme un « expert » – comprenez un arbitre neutre d’un sujet – et se voir offrir une « autorité » dans la prise de parole, alors qu’il n’a jamais cessé d’être un militant politique.

Les exemples comme lui se sont multipliés ces dernières années. Avant de s’engager pour Emmanuel Macron, la journaliste Laurence Haïm a été présentée comme « spécialiste des Etats-Unis » pendant près d’une décennie. Ce qui lui a permis de faire passer ses idées pro-démocrates américains dans la plupart des médias. De même pour François Durpaire, à sa suite. Thomas Guénolé, lui, « docteur » et « politologue » dans les médias depuis 2015, est militant chez Jean-Luc Mélenchon. Il a pu ainsi promouvoir le discours de « La France Insoumise » pendant des années, sans que ne soit jamais décompté ce temps de parole pour l’extrême-gauche.

Clément Viktorovitch a d’ailleurs été adoubé par Thomas Guénolé, qui le considère comme un « ami » et un successeur. « Il est dans la même situation que moi pendant le quinquennat Hollande, où j’avais une double casquette » avance Guénolé, en un baiser qui tue. Fin 2017, Viktorovitch succède à Guénolé en tant que président du jury du « Prix du menteur en politique ». C’est à se demander s’ils traitent des politiciens ou d’eux-mêmes. S’il s’est toujours défendu d’un engagement politique pour sauver les apparences, Clément Viktorovitch est pourtant grillé. Sa dernière célébration sur les réseaux sociaux d’une « victoire » idéologique lors d’un débat en est la preuve. Il est temps de siffler la fin de la récréation. La fin d’une fausse neutralité. La fin d’un mensonge.

Le 20 septembre 2018, Charlotte d’Ornellas affirme d’évidence ce que constatent les Français au quotidien. A savoir la transformation radicale de leur environnement par l’immigration massive. L’explosion de l’insécurité et la « partition culturelle » qui s’en suivent. Comme tous les militants de gauche, Viktorovitch s’emploie en retour à nier la réalité et présente des chiffres mensongers. Il se plante complètement en incluant les étudiants européens bénéficiant du programme Erasmus dans le flux d’immigrés, agresse Charlotte d’Ornellas qui ne serait pas assez précise, puis se vante sur les réseaux sociaux de « déconstruire des Fake News » sur l’immigration.

C’est avec joie que nous nous proposons d’éclairer Clément Viktorovitch et tous ses camarades sur le sujet. Pour certains, le réveil risque d’être brutal : https://damocles.co/referendum-immigration/

3) Sur l’islam et l’immigration : d’approximations en aberrations

Chaque jour, de nouveaux Français comprennent que l’immigration a des conséquences gravissimes pour notre pays. C’est pourquoi ceux qui s’y opposent sont les plus diabolisés par les médias traditionnels. C’est pourquoi des militants pro-immigration comme Clément Viktorovitch sortent sans cesse du néant pour remplir les programmes télévisuels. Le 11 octobre 2018, Charlotte d’Ornellas revient à la charge. Elle évoque cette fois un rapport de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) sur le communautarisme islamique et les « sources de radicalisation » dès le plus jeune âge, à l’école.

Face à elle, Viktorovitch tente de minimiser autant que possible une réalité qui ne colle pas au récit d’un « vivre-ensemble » fantasmatique. C’est là tout le piètre horizon qu’il lui reste. Pris dans son élan, il se met à défendre des « dizaines de milliers de musulmans fondamentalistes » qui « ne posent pas de problème de terrorisme ». Puis, il crie à plusieurs reprises qu’il n’y a que « 130 cas de terrorisme ! 130 cas, faut arrêter ». L’aveuglement volontaire fait sauter un à un les verrous de la décence. Si besoin, rappelons-lui qu’un seul terroriste islamique a tué 86 personnes et blessé 458 autres à Nice le 14 juillet 2016…

Que vaut la vie d’un Français aux yeux de Clément Viktorovitch si « 130 cas de terrorisme », ce n’est pas un argument valable ? Viktorovitch, qui prétend analyser l’ « implicite » et les « sous-entendus » des discours politiques, devient sourd, aveugle et muet dès qu’il s’agit d’islam, qui est pourtant politique par nature. Il a probablement abandonné l’étude de la taqiya – la dissimulation musulmane de ses idées – en même temps que son courage, quelque part dans ses années de jeunesse. Désormais, ne demeurent que des postures et des impostures médiatiques. Elles lui offrent une audience qu’il n’aurait jamais atteint par lui-même, face caméra, sur Youtube ou ailleurs. Pourquoi se gêner ?

Entre le pathétique et la prétention, Clément Viktorovitch vit d’illusions en bout de course. Sur le terrain des « chiffres », proposons à Pascal Praud ou à Laurence Ferrari de recruter un journaliste comme Laurent Obertone qui a analysé l’état du pays bien plus en profondeur que Viktorovitch ne le fera jamais. Le dernier ouvrage d’Obertone sur l’immigration, La France Interdite, ne contient pas moins de 65 pages de sources officielles, françaises et étrangères.

Proposons-leur d’inviter Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur démissionnaire, à répéter et expliciter ses propos du début d’année 2018 : « Ce que je lis tous les matins dans les notes de police reflète une situation très pessimiste. » « Des communautés en France s’affrontent et ça devient de plus en plus violent. » La part de responsabilité de l’immigration est « énorme. » « Les gens ne veulent pas vivre ensemble. » « D’ici à cinq ans, la situation pourrait devenir irréversible. »

Gage que Clément Viktorovitch serait capable de lui répondre : « Je ne dis pas que c’est faux, mais qu’en savez-vous ? »

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