Yann Moix, l’imposture médiatique d’un immigrationniste

Présent sur tous les plateaux télés depuis des années, le militant de gauche Yann Moix déroule sans discontinu un discours victimaire en faveur des « migrants » et de l’islam en France. Mais derrière la façade idéologique se révèle un parcours et un individu bien différents.


1) « Sa vie est un mensonge »

Il a commencé par s’en prendre à sa famille, dans une posture victimaire. Il a fini à nu, révélé tel qu’il est vraiment aux yeux du grand public. Le 21 août dernier, Yann Moix publie Orléans, un ouvrage dans lequel il étale les prétendues maltraitances qu’il aurait subies durant son enfance. Devant la promotion médiatique du livre, ses parents sont obligés de réagir et affirment de leur côté qu’il « n’a jamais été battu ». Au contraire, il aurait selon eux martyrisé son propre petit frère en « tentant de le jeter par la fenêtre » ou « en lui mettant la tête dans les WC en tirant la chasse d’eau ». Et les parents d’énumérer tout ce qu’ils ont fait pour leur fils, de l’achat d’un appartement à Paris au « paiement de ses études et ses charges jusqu’à au moins ses 30 ans »

Malgré les accusations « odieuses » de Yann Moix envers ses parents dans Orléans, son père lui lance un appel à « avoir une conversation d’homme à homme […] ce qu’il a toujours fui. Car la porte reste ouverte ». Yann Moix ne répond pas. Mais d’autres vont se charger de le débusquer. Le 26 août, le journal L’Express révèle que Moix a dessiné des caricatures antisémites durant sa jeunesse. Ce dernier répond immédiatement à L’Express qu’il n’est pas l’auteur des textes négationnistes accompagnant ces dessins. Dès le lendemain, le journal prouve qu’il s’agit là d’un mensonge. Yann Moix, acculé, finit par avouer les faits, tout en tentant une pirouette : « Ces textes et ces dessins sont antisémites, mais je ne suis pas antisémite (…) je suis le meilleur défenseur du judaïsme ».

Devenu l’ami de Bernard Henri-Lévy, le militant Moix tente de se raccrocher aux branches. Il prend pour excuse sa jeunesse à la fin des années 1980. « L’âge de 20 ans, c’est fait pour se tromper » affirme-t-il. Sauf que l’auteur de 51 ans ne s’est pas arrêté là. Dans les colonnes de Valeurs Actuelles, Alain Soral, Paul-Éric Blanrue, Dieudonné ou encore Marc-Édouard Nabe, proches de Robert Faurisson, témoignent du Yann Moix qu’ils ont côtoyé jusqu’au début des années 2010. Un Moix qui « exhibait un briquet à l’effigie de Mussolini » en 2001 ou qui « était fasciné par Dieudonné comme un petit garçon », « insistant pour le rencontrer » après son spectacle en juillet 2010.

« Sa vie est un mensonge » résume l’un des amis de Yann Moix à Valeurs Actuelles. Mais pourquoi de tels faits n’ont-ils pas été révélés plus tôt ? Un début de réponse se trouve dans la parodie d’interview-confession de Moix dans « On n’est pas couché » le 31 août dernier. C’est dans cette émission qu’il s’est fait connaître auprès du grand public, en tant que chroniqueur de 2015 à 2018. C’est là qu’il a déroulé toute la moraline politiquement correcte, accusant à tours de bras ses adversaires politiques de « relents nauséabonds », « totalitaires » ou « antisémites ». Autre militant de gauche, Laurent Ruquier ne lui a pas coupé la parole. Pas plus qu’il n’a cherché à se renseigner sur ses actes et son entourage. Car Moix avait la façade idéologique adéquate pour le système médiatique.

2) Le militant pro-immigration et pro-islam

« Heureusement que l’islam existe. Si l’islam n’existait pas, on aurait beaucoup de problèmes. » Ces mots sont de Yann Moix, en août 2013, dans les « Grandes Gueules » de RMC. En plein débat sur le port du voile islamique en France, il se dit « tout aussi angoissé » quand il voit « des bonnes soeurs dans la rue ». L’aveuglement hypocrite des fausses équivalences ne s’efface pas avec la vague d’attentats islamiques qui frappe notre pays. Moix ose ainsi écrire dans son ouvrage Terreur en 2017 que « l’islam est la première victime du terrorisme. Le musulman est la victime du terrorisme. »

Dans un retournement du réel, le fait que les terroristes soient musulmans et crient « allah akbar » ne semble plus rien vouloir dire. Interrogé par le journal québécois La Presse en février 2017, Yann Moix s’improvise spécialiste du coran en affirmant que « les gens qui commettent des attentats » le font « au nom de quelque chose qu’ils ne maîtrisent pas du tout. Ils n’ont pas pris le temps d’intégrer le corpus idéologique qui sous-tend leurs actes ». Moix sait mieux que les terroristes islamiques ce qu’est l’islam, non pas parce qu’il a étudié cette religion en profondeur, mais parce que son fantasme des musulmans « minorité oppressée » en Occident en dépend.

La victimisation de l’Autre se poursuit avec les « migrants » clandestins qui débarquent par millions en France et en Europe à partir de 2015. « Il y a, parmi les Afghans de Calais, des gens qui connaissent Victor Hugo sur le bout des doigts, ils arrivent en France et on les frappe ! » lance-t-il sur France Inter en janvier 2018. Le fantasme d’une foule de doctorants et d’ingénieurs fait rire jaune les Français qui côtoient les « migrants » au quotidien. Mais Yann Moix n’en a cure. Drapé dans ses habits de « défenseur de l’opprimé », à la sauce BHL, il part caméra à la main à Calais, pour tenter de prouver ce qu’il pense déjà.

Il prétend que « des fonctionnaires de la République frappent, gazent, caillassent, briment, humilient… Je l’ai vu et je l’ai filmé. » Mais rien ne ressort de son documentaire de 50 minutes. Interpellé par le maire Les Républicains de Calais, Natacha Bouchart, il déclare « ne pas s’intéresser aux sous-fifres ». Prié de s’expliquer devant un syndicat de police, Moix se dégonfle et avoue « ne rien connaître du contexte ». La rédaction du journal local Nord Littoral, pourtant peu suspecte d’être opposée à l’immigration, l’accuse d’ « oublier une partie de la réalité » et les violences commises par les « migrants » contre les habitants et les policiers.

Mais peu importe le réel, le combat de Yann Moix est avant tout idéologique et lui permet de se faire un nom et une réputation à peu de frais. Dans une tribune de Libération, il souhaite ouvertement « l’arrivée la plus massive de ces Français de demain, nés à Kaboul, à Khartoum, à Asmara ». Faisant fi de la notion de citoyenneté, base même de l’existence d’une nation, il prétend qu’un « Afghan qui rêve de vivre en France est davantage Français qu’un Français qui fait tout pour l’en empêcher ». « L’étranger, c’est celui qui refuse la mobilité de l’autre » invente-t-il encore dans « On n’est pas couché » en avril 2018.

3) La chute d’un égo surdimensionné

Dans la tête de Yann Moix, ce que pensent les Français passe complètement à la trappe. « Pourquoi demander leur opinion aux Français ? Ça c’est quelque chose qui m’est complètement intolérable ! » lance-t-il sans sourciller dès 2013 dans les « Grandes Gueules » au sujet de l’islam. L’intolérance se poursuit au niveau des idées : « Je trouve ça dégueulasse d’affirmer que les musulmans deviennent des djihadistes. On n’a pas le droit de dire ça » (La Presse, 2017). Quand le pouvoir, élu par le peuple, souhaite pouvoir contrôler l’âge des « migrants » pour savoir s’ils sont vraiment mineurs, Moix compare l’État français aux nazis (« On n’est pas couché », février 2018).

Le prétendu combat contre « l’extrême droite » lui permet de libérer toutes ses pulsions autoritaires et ses troubles familiaux. « Pour moi, être à table avec ses parents, c’est déjà de l’inceste […] On devrait interdire aux parents d’élever leurs enfants biologiques » (Gala, mai 2015). Élargi au pays, cette mentalité lui donne des envies de « saignées » concernant notre patrimoine, qu’il juge « absurde ». « Plutôt que de s’obséder sur les châteaux, allez voir ce qui se passe à Paris à Château Rouge. Plutôt que de s’obséder sur les vieilles chapelles, allez voir ce qui se passe porte de la Chapelle » (« Les Terriens du Dimanche », novembre 2018). Dans le même temps, il se rend en Corée du Nord où il annonce son intention de « donner des cours à l’université Kim Il-Sung de Pyongyang » (BFMTV, septembre 2018).

Avec son image médiatique de « pro-migrants », Yann Moix semble pouvoir tout se permettre et tout dire sans conséquence. En janvier 2015, il affirme dans Voici vouloir « mélanger les bébés à la naissance » afin d’atteindre « la vraie égalité totale ». En janvier 2019, il reconnaît son « racialisme » en faveur des femmes asiatiques. Que des Français soient choqués par ses propos et réagissent sur les réseaux sociaux ne l’émeut guère puisqu’il considère Twitter comme « un média d’extrême droite » (Europe 1, septembre 2016). Même les journalistes politiquement corrects de Ouest-France finissent par critiquer son égo surdimensionné en se demandant comment « sa tête passe encore la porte » (mars 2019).

Quelques mois plus tard, la roue a tourné et l’imposture médiatique Yann Moix est enfin révélée aux yeux de tous. Reste une personne néanmoins qui n’aura pas l’occasion de voir cela. Il s’agit de Maggy Biskupski. Cette policière de 36 ans, symbole d’une profession poussée à bout en banlieue parisienne, intervient en septembre 2018 dans l’émission « Salut les Terriens ». Elle évoque un couple de policiers spécifiquement visé puis tué par des terroristes et la « peur » qui la fait dormir chaque nuit près de son arme de service. Face à elle, Yann Moix, sans la moindre compassion, moque quelqu’un qui « chie dans son froc » et qui « se ridiculise en se victimisant ». Moins de deux mois plus tard, Maggy Biskupski se suicide. Qu’en a pensé Yann Moix ? À vrai dire, peu importe. Le masque est désormais tombé. Son personnage est nu, dans toute sa laideur.

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