Un parti politique musulman se présente-t-il aux élections européennes ?

Pétition contre l’islamisation de la France : https://damocles.co/non-islamisation-france/

Les faits

C’était le scénario du livre de Michel Houellebecq, Soumission : un parti politique musulman qui se présente en France aux élections et finit par remporter la présidentielle. Simple fiction pour les uns, projection réaliste pour les autres, ce scénario viendrait conclure une démission collective devant l’immigration de masse et le communautarisme dans notre pays. À son origine, se trouverait la banalisation d’un parti politique ouvertement musulman. C’est désormais le cas avec l’Union des démocrates musulmans français (UDMF), qui lance une liste en France pour les élections européennes de mai 2019.

Créé en 2012, l’UDMF s’est depuis présenté à toutes les élections françaises. Dès les municipales de 2014, il s’allie avec le parti centriste de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants) à Bobigny, en Seine-Saint-Denis, pour permettre l’élection de Stéphane de Paoli. En contrepartie, l’UDMF obtient son premier conseiller municipal. Les ponts avec l’UDI se poursuivent en 2015, quand Nizarr Bourchada quitte le parti centriste pour devenir tête de liste de l’UDMF aux élections régionales. Le parti musulman y obtient près de 13 000 voix et réalise ses meilleurs scores en banlieue parisienne, avec notamment 5,9% des suffrages à Mantes-la-Jolie.

La même année, l’UDMF présente un candidat à Marseille lors des élections départementales, une ville “où la dynamique est énorme” selon Nagib Azergui, franco-marocain fondateur et président du mouvement. Le parti musulman prétend alors récolter plusieurs centaines d’adhérents en quelques jours de campagne. En 2017, l’UDMF tente de présenter un candidat à l’élection présidentielle, Kamel Messaoudi, sans parvenir à recueillir les 500 parrainages d’élus nécessaires. Comme un tour de chauffe avant de mettre davantage de pression à la prochaine présidentielle. D’ici là, avec un scrutin proportionnel à un tour et une abstention généralement élevée, les élections européennes s’annoncent comme le grand objectif du parti musulman : toutes les listes dépassant 5 % des suffrages exprimés obtiennent des élus.

Ainsi, le parti musulman vise quatre sièges au Parlement européen dès 2019, selon Lyon Mag. Pour ce faire, l’UDMF, qui dispose d’un budget de 200 000 euros, lance sa campagne avec 79 colistiers. « D’ores et déjà, nous serons présents dans toutes les grandes villes sans exception » explique Nagib Azergui à Saphir News. « Il nous reste quelques semaines pour peaufiner notre liste afin que l’on puisse couvrir la totalité du territoire ». La liste du parti musulman, nommée « Une Europe au service des peuples », se prétend « hétéroclite, plurielle, à l’image de la société française ». Le vocabulaire employé n’a rien d’innocent : il est calibré afin de séduire les médias politiquement corrects. Leur présenter l’image fantasmée qu’ils ont envie de voir dans cet islam militant qui entre dans le combat électoral.

Le choix des mots médiatiques

« Nous avons décidé de nous lancer dans la course aux Européennes pour lutter contre la montée des extrêmes qui contamine l’Union Européenne » affirme Nagib Azergui. « On défend l’humanisme, le vivre-ensemble et la lutte contre l’islamophobie » abonde Diala Mzalouat, éphémère prétendant aux élections départementales dans les Hauts-de-Seine. « Montée des extrêmes », « humanisme », « vivre-ensemble », « islamophobie »… toutes les expressions du bingo politiquement correct sont cochées les unes après les autres. Dans sa présentation sur son site internet, l’UDMF se définit même comme un « parti laïque et non-religieux ».

Quand on leur rappelle que le mot « musulman »  figure dans le nom du parti, les membres de l’UDMF se réfugient derrière l’exemple du Parti chrétien-démocrate (PCD) de Christine Boutin, créé en 2001. Misant sur le relativisme du grand public en matière religieuse, le fameux « toutes les religions se valent » émis par ceux qui n’en étudient aucune, l’UDMF tente un pied d’égalité afin d’éviter les accusations de « communautarisme ». Sauf qu’il s’agit d’une falsification historique. Ce n’est pas un hasard si la laïcité dans son acception française est née d’une société chrétienne et non musulmane, par la séparation de l’Église et de l’État. L’islam, lui, ne connaît pas cette séparation, car politique et religion s’y confondent. Le « code civil » du musulman se nomme le coran et son application dépasse les notions occidentales de sphères privées et publiques.

Autre élément essentiel de la communication de l’UDMF : la victimisation des musulmans, dont les médias politiquement corrects sont toujours friands, quel que soit le nombre d’attentats islamiques sur notre sol. En août 2016, le parti musulman publie une « lettre à la France » en citant des propos d’Émile Zola contre l’antisémitisme à la fin du XIXe siècle. Pour l’UDMF, il s’agit de faire croire que l’ « on a substitué au “juif” d’hier son frère sémite ismaélien, le musulman” ». L’affirmation, totalement anachronique, est une insulte au réel, quand on sait quels quartiers fuient les juifs aujourd’hui. Le principal but est de culpabiliser les Français vis-à-vis de leur passé. Ce qui entraînerait une auto-censure au présent et la peur de critiquer l’islam à l’avenir.

Ainsi, le rôle de l’unique élu UDMF, Hocine Hebbali, à Bobigny, est de travailler à la création d’un musée de la colonisation française. Le parti musulman regrette en outre « que les moments les plus obscurs de notre histoire ne soient pas enseignés davantage à nos enfants ». Pas un mot, par contre, sur la colonisation musulmane en Afrique et les treize siècles d’esclavage sous le joug de l’islam… Car l’école est au coeur du combat idéologique. L’UDMF souhaite y accroître l’apprentissage de la langue arabe et y permettre le port du voile islamique. Le tout, en invoquant une nouvelle fois les mots-valises du politiquement correct : un « État dit démocratique et laïque, interdisant à une élève voilée d’avoir accès à la connaissance […] est en totale contradiction avec nos valeurs présumées » selon le parti musulman.

Ce que certains médias oublient un peu vite

L’alternance entre victimisation des musulmans et culpabilisation des Français repousse toujours plus loin les revendications de l’UDMF. Pour développer la nourriture halal, le parti prétend vouloir relancer l’emploi et la croissance. Pour faire appel à la « finance islamique », il prétend vouloir « enrayer les crises à venir » du capitalisme. Le militantisme continue avec la défense du droit de vote aux étrangers aux élections locales et le soutien à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne… Le président de l’UDMF, Nagib Azergui, a même félicité Erdogan lors de sa réélection à la présidence turque en juin 2018,, comme le rappelle Joachim Veliocas sur son site l’Observatoire de l’islamisation.

Régulièrement interrogé par la chaîne saoudienne IQRAA, Nagib Azergui y fustige avec véhémence la loi de 2004 sur l’interdiction du voile à l’école, qu’il considère comme « liberticide ». Le même mot est employé par Sandra Fourastier, candidate voilée de l’UDMF, s’en prenant aux lois de notre pays. En octobre 2017, un communiqué du parti musulman appelle à « LA SANCTION » des parlementaires pour avoir débattu du « port du voile », « du niqab », « du burkini » ou encore de « l’organisation et la gestion du culte musulman »… Dès 2012, avant même la création du parti musulman, Nagib Azergui critiquait le fait que les « prières de rue » puissent devenir un sujet de la campagne présidentielle. Quand des responsables musulmans évoquent ces prières de rue illégales, c’est pour demander l’ouverture de nouvelles mosquées en France

Le véritable visage de l’UDMF commence ainsi à se révéler, dans le refus de toute critique concernant l’islam et son expansion dans notre société, à rebours des moeurs et des traditions françaises. Dans sa « lettre à la France », le franco-marocain Azergui qualifie de « fous » ceux qui considèrent notre pays comme une « culture chrétienne ». Après la sortie en 2018 de l’ouvrage « Inch’ Allah, l’islamisation à visage découvert », par les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Azergui les accuse d’avoir « manipulé » les étudiants en journalisme co-rédacteurs du livre. Avant d’ajouter qu’il s’agit d’une « enquête bidonnée sur une pseudo islamisation du 93 ».

Un tel déni du réel devrait faire réfléchir l’ensemble des médias politiquement corrects, où le parti musulman a souvent libre antenne, sans véritable contradiction. Utiliser les mots de tolérance et de liberté occidentales pour mieux s’étendre, avant de se retourner contre elles, a depuis longtemps été théorisé par des islamistes du monde entier. Parmi les plus célèbres, Youssef al-Qaradâwî, théologien des Frères musulmans, qui l’affirme sans détour aux Occidentaux : « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques nous vous dominerons ». Une véritable déclaration de guerre et une islamisation de la France face à laquelle de plus en plus de Français se mobilisent : https://damocles.co/non-islamisation-france/.

Ce que l’on peut en penser

Contrairement à la plupart de nos concitoyens, les médias politiquement corrects refusent de tirer les leçons des échecs passés et présents quand cela remet en cause l’idéologie pro-immigration. Pourtant, l’UDMF n’est pas le premier parti musulman à voir le jour en France. Dès 1997, Mohamed Latrèche se présente aux élections législatives pour le parti des musulmans de France (PMF). Il prétend vouloir « donner une image responsable de l’islam » et « ouvrir un dialogue sur le plan politique avec les autres formations ». Des propos conciliants qui ressemblent à ceux fournis désormais par l’UDMF.

Après avoir gagné en audience dans les banlieues immigrées grâce aux relais médiatiques, le PMF de Latrèche affiche plus ouvertement ses idées. En 2000, il réunit plus de 2500 manifestants contre Israël, dans une manifestation où sont entendus des « slogans antisémites », selon Le Monde. En 2004, une enquête est ouverte contre Latrèche pour des propos « jugés antisémites » lors d’une manifestation contre la loi sur la laïcité, en faveur du voile islamique. En 2008, le PMF organise une manifestation pro-palestienne où sont entendus des slogans tels que : « Sionistes, fascistes, c’est vous les terroristes ». L’incurie se poursuit jusqu’en 2014, où le gouvernement se décide à geler les ressources de Latrèche, dans le cadre de la « lutte contre le djihad » selon les DNA… Une goutte de réalisme dans un océan d’angélisme socialiste.

Ayant tiré les leçons des échecs du PMF de Latrèche, resté marginal, l’UDMF d’Azergui s’efforce aujourd’hui de présenter une façade médiatique des plus neutres et conciliantes. Cela lui permet d’éviter tout procès médiatique et de gonfler ses rangs, une élection après l’autre, jusqu’à viser désormais plusieurs sièges au Parlement européen. Chez nos voisins belges, le parti « Islam » – qui se veut un acronyme de « Intégrité – Solidarité – Liberté – Authenticité – Moralité » – a lui aussi pris de l’ampleur ces dernières années, jouant de la liberté offerte par la démocratie et le droit. Interdire ce genre de parti serait ainsi « très difficile à mettre en oeuvre » selon le futur Premier ministre belge Charles Michel, en 2012.

Mais faute de courage politique, les peuples occidentaux sont réduits à l’impuissance et à l’effroi. En Belgique, le programme du parti Islam est d’établir un État islamique, instaurer la charia, séparer les hommes et les femmes dans les transports publics, légaliser la polygamie et les mariages d’adolescents… Puisant ses électeurs dans l’immigration massive et le vote communautaire, le parti Islam a fait élire deux conseillers municipaux à Molenbeek et Anderlecht dès 2012. Six ans plus tard, un de ses principaux membres, Philippe Latteur, menace d’ « égorger comme un mouton halal » et de « lapider » une opposante politique. Redouane Ahrouch, le président du parti, refuse de regarder une femme sur un plateau télévisé… avant d’annoncer une musulmane entièrement voilée comme tête de liste aux élections communales.

Cette descente aux enfers ne peut cesser qu’en agissant avec la plus grande fermeté, quitte à heurter les « bonnes consciences » professionnelles. En 2018, quatre partis politiques belges se décident enfin à demander l’interdiction du parti Islam. Si la mesure n’est pas effective pour les élections communales, ses effets s’y font sentir et le parti Islam, révélé pour ce qu’il est au grand public, ne compte plus aucun élu. Reste à mener le même combat en France : être en alerte, s’informer et diffuser l’information autour de soi pour que ni l’UDMF, ni aucun autre parti politique militant pour l’islamisation de la France ne soient un jour en mesure de prendre le pouvoir et d’imposer la loi islamique à nos concitoyens.


Pour aller plus loin

Pétition contre l’islamisation de la France : https://damocles.co/non-islamisation-france/

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