Vincent Brengarth, ou le business islamiste des avocats

 

Mélina Boughédir « n’est absolument pas une djihadiste ». C’est sur ce ton péremptoire que l’avocat Vincent Brengarth s’est réjoui ce 20 février 2018 du probable retour en France de sa cliente. Partie rejoindre l’Etat Islamique en 2015, puis capturée par les troupes kurdes à l’été 2017, elle clamait depuis lors son innocence afin d’éviter un jugement sur place. En dépit de toute prudence, le ministre de la Justice Nicole Belloubet vient d’accéder à ses vœux. Malgré l’opposition des Français, elle a simplement concédé que Mélina Boughédir serait « sans doute placée en garde à vue ».

Pourtant, le danger est bien réel. Alors que notre pays a déjà connu près de 250 morts et un millier de blessés d’attentats islamiques depuis 2014. Alors que l’effondrement de « Daech » en Syrie démultiplie les risques de retour en France de ses combattants, une telle décision est invraisemblable. Pour la comprendre, il faut se tourner vers l’intense lobbying médiatique pratiqué par des associations « pro-migrants » et une poignée d’avocats qui en vivent.

Au premier rang d’entre eux se trouve Vincent Brengarth. Présenté comme un avocat lambda sur les plateaux de télévision ou les colonnes de presse, il appartient pourtant à un cabinet particulièrement marqué politiquement. A gauche toute. Son collègue et mentor William Bourdon a au moins eu le mérite de ne pas s’en cacher. En 2007, il appelait à voter pour Ségolène Royal. Deux ans plus tard, il s’affichait aux côtés d’Eva Joly lors d’un de ses meetings. Enfin, en 2012, il faisait même partie de l’équipe de campagne de François Hollande.

Brengarth, lui, est d’une autre génération, d’un autre style. Tout aussi vaniteux dans les mots employés, mais bien plus frileux et lâche dans l’engagement politique. Son compte twitter ne s’aventure que rarement en dehors des platitudes et poncifs bienpensants. L’on est presque gêné de le parcourir tellement cela sonne creux. Pour savoir à qui l’on a vraiment affaire, il faut se tourner vers les clients dont il a eu la charge.

La défense des islamistes en tous genres…

Avant Mélina Boughédir, l’avocat au barreau de Paris s’était spécialisé dans la défense de mosquées radicales, condamnées comme foyers « djihadistes ». A Stains, en 2016, il était établi que la mosquée Al Rawda avait été fréquentée par de fervents partisans de l’Etat Islamique. Deux des fils du gestionnaire, Salih Attia, étaient même partis faire le djihad, en passant par l’Algérie. L’argumentaire de l’avocat Brengarth sonnait déjà comme une mise au défi. « Il est impossible de savoir qui est radical et qui ne l’est pas. Si on le savait, il faudrait fermer la moitié des mosquées du 93 ».

Chiche. En 2017, les services de renseignement fournissaient au tribunal administratif une « note blanche » afin de fermer la mosquée de Torcy. Le document énumérait les différents prêches radicaux de l’imam, faisant « référence aux djihadistes » et sollicitant « l’aide d’Allah afin de détruire les ennemis de l’islam, les ennemis de l’intérieur ici en France ».

Devant les faits, cette fois, le duo Bourdon-Brengarth reprochait aux juges de « sacraliser les notes blanches ». Ils invoquaient les « valeurs de la République » pour défendre un imam « professeur de mathématiques » dont il était établi qu’il utilisait ses cours pour « légitimer le djihad armé », tout en étant payé par l’Etat. En désespoir de cause, les deux d’avocats s’improvisaient même experts religieux en déclarant que « le fait que la mosquée s’inscrit dans la mouvance salafiste ne signifie pas qu’elle préconise le djihad. »

Tandis que nous étions en guerre, une course à la défense du plus indéfendable était à l’oeuvre. Sans la moindre précaution ni la moindre décence. Mais avec l’attention médiatique pour couronnement « moral ». En septembre 2016, Vincent Brengarth était ainsi au centre de l’actualité en se chargeant de Farouk Ben Abbes, un belgo-tunisien assigné à résidence à Toulouse. Figure de l’islamisme radical, Ben Abbes était cité dans plusieurs projets d’attentats, dont celui du Caire en 2009 ayant coûté la vie à une lycéenne française, Cécile Vannier.

Débouté de sa demande de levée d’assignation à résidence, l’avocat avait pourtant de quoi se réjouir. A peine un mois plus tard, son client Ben Abbes touchait… le RSA. « Sa dangerosité supposée ne fait pas partie des critères prévus » pour l’en priver, affirmait alors une source proche du dossier, comme pour s’excuser de la situation ubuesque. La capacité à manier les moindres failles légales était peut-être un atout professionnel, à même de remplir un compte en banque. Mais la question n’était pas moins présente de l’impact réel, délétère qu’elle pouvait avoir sur notre société et sur nos vies.

… Pour quelles conséquences ?

« Il y a une émotion légitime suscitée par les attentats, à cette émotion s’oppose l’Etat de droit » déclarait Vincent Brengarth sur RMC le 4 janvier 2018. Deux mois plus tôt, il célébrait de la même manière le verdict du procès d’Abdelkader Merah, frère du djihadiste Mohammed Merah ayant tué 7 personnes en 2012. D’un petit tweet dont il était probablement très fier, il évoquait le « contrepied d’une tendance toxique qui voudrait voir l’emporter l’émotion sur la légalité ».

Derrière cette posture de détachement, c’était l’avocat qui révélait ses propres tendances toxiques. Dans une énième défense de mosquée salafiste fermée, à Ecquevilly, fin 2016, Brengarth se lamentait de ne pouvoir recourir à la Cour européenne des droits de l’homme « car, avec l’état d’urgence, l’article 15 permet à la France de déroger à l’application de cette cour ». Plus que l’opposition entre l’émotion et la légalité, se dessinait celle, plus grave et profonde, entre le peuple souverain et le gouvernement des juges, via des instances supranationales non élues. Sans que l’on ait le moindre doute du camp défendu par l’avocat.

Mais ce n’était pas tout. En se faisant le représentant de l’association islamique Malik Ibn Anas à Ecquevilly, Vincent Brengarth allait plus loin et dénonçait une France qui bannirait « toutes formes d’islam simplement parce qu’elles ne se conforment pas aux canons d’un islam républicain ». C’était à ses yeux « un procès contre le salafisme » et « une défaite de l’Etat de droit ».

Il était saisissant de voir comment les mots se liaient dans son discours. « Etat de droit » et « salafisme » dans un seul et même camp, comme si l’un était au service de l’autre. Et que dire de ce « simplement », aux terribles implications. Un islam « non-républicain » était-il donc tolérable pour Brengarth ? Et que comporterait-il ? La charia ? La séparation des hommes et des femmes dans l’espace public ? A quel modèle de société travaillait cet avocat ? Derrière les grands mots, quel quotidien promettait-il à ses propres compatriotes, quand le salafisme se base sur des règles religieuses datant du VIIe siècle en péninsule arabique ?

Il était urgent de mettre Vincent Brengarth devant ses responsabilités, alors que nos soldats se battent sur le terrain au péril de leurs vies et que les djihadistes ne cessent de frapper notre pays depuis plusieurs années. A défaut de savoir si Mélina Boughédir avait pratiqué ou non la taqiya, c’est-à-dire la dissimulation islamique de ses opinions, afin de pouvoir rentrer en France, il était urgent de connaître le véritable camp défendu par son avocat, ainsi que celui de tous ceux qui se cachaient encore derrière le culte des libertés individuelles. Urgent de lever le voile sur ceux qui travaillaient à la défense et au retour des djihadistes dans notre pays. Nous sommes en guerre, il serait grand temps de l’assumer.

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