Immigration : le programme de la droite est-il vraiment plus dur qu’avant ?

La manipulation fonctionne depuis des décennies. Faire croire à chaque homme politique de droite, ou à chacun de ses électeurs, que son programme sur l’immigration est « toujours plus à droite » ou « toujours plus extrémiste » que ceux qui l’ont précédé. Au sein des médias politiquement corrects, les procès s’enchaînent contre une prétendue « radicalisation » du débat et des mesures qui seraient « anti-républicaines ». Mais qu’en est-il réellement ? Que proposait par exemple le parti traditionnel de droite, le RPR (Rassemblement pour la République), il y a moins de trente ans sur l’immigration ? Un simple rappel historique suffit en vérité à faire tomber tous les mythes médiatiques sur le sujet.

Fin mars 1990, le RPR et l’UDF organisent leurs états généraux sur le thème de l’immigration à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Y figurent tous leurs principaux dirigeants : Jacques Chirac, Alain Juppé, Valéry Giscard d’Estaing, François Bayrou, Nicolas Sarkozy ou encore Alain Madelin. Au bout de deux jours, tous s’accordent sur un document de synthèse contenant ces quatre propositions :

⇨ Fermeture des frontières

⇨ Suspension de l’immigration

⇨ Réserver certaines prestations sociales aux nationaux

⇨ Incompatibilité entre l’islam et nos lois.

Dans le détail, il s’agit de reconduire à la frontière tous les clandestins, restreindre le droit d’asile et réviser le Code de la nationalité. Pour les étrangers, « le titre de séjour doit être renouvelé annuellement en tenant compte des résultats obtenus ». Concernant les prestations sociales, « le législateur a admis dans le passé le bénéfice des prestations aux seuls nationaux […] : être étranger en France, ce n’est pas avoir automatiquement et intégralement tous les droits liés à la citoyenneté française ». L’accès à la gratuité des soins pour les clandestins est également remis en question.

Concernant les religions, « l’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français ». Le multiculturalisme est entièrement rejeté : « la France ne doit pas être considérée comme un simple espace géographique sur lequel plusieurs civilisations pourraient coexister […] C’est à l’islam et à lui seul de [s’adapter] afin d’être compatible avec nos règles ». Une opposition franche et massive à toute immigration supplémentaire se dégage au fil du texte. Jusqu’à établir une nouvelle grille de lecture de la société française : « la lutte des races remplacerait maintenant bien souvent la lutte des classes ».

Des personnalités de droite, considérées aujourd’hui comme des symboles de « modération », n’hésitent pas alors à monter au créneau pour défendre ces propositions. L’ancien président Valéry Giscard d’Estaing déclare que « la France n’est pas un pays d’immigration et nous devons nous donner les moyens de gérer un quota zéro d’immigration ». Il dénonce en outre la « francophobie » et demande que la loi sur la nationalité puisse être « soumise au référendum ». Le futur président Jacques Chirac affirme de son côté que « l’immigration doit être arrêtée » et que « toutes les mesures doivent être prises » à cet effet.

Dix-sept ans plus tard, pendant la campagne présidentielle de 2007, le programme de Nicolas Sarkozy ne propose plus d’arrêter l’immigration, mais une « immigration choisie ». Cela ne l’empêche pas d’être diabolisé par la gauche durant tout son mandat. François Fillon, candidat à la présidentielle de 2017, ne veut pas « céder aux injonctions de la bien-pensance ». Il déclare vouloir lutter contre l’immigration illégale et réduire l’immigration légale « au minimum ». Si ces propositions se rapprochent légèrement des états généraux de 1990, elles en sont encore bien loin. Ce qui n’empêche pas les médias politiquement corrects d’évoquer un programme « radical » (France24, avec AFP) et « impossible » (HuffingtonPost).

Pendant ce temps, la situation de notre pays ne cesse de se détériorer. Rares sont ceux pour qui la société française fonctionne mieux aujourd’hui qu’il y a trente ans, après des décennies d’immigration massive. Que ce soit sur le plan de la vie en commun, de la sécurité, de l’identité, de la culture… Loin de représenter une quelconque « radicalisation », les différents programmes de droite évoquent bien plutôt l’idée d’un retour partiel à ce qui était la norme quelques années auparavant. Retrouver la mémoire de ce qui a été abandonné en cours de route et a engendré la détérioration collective. Une mémoire qui semble faire défaut à Alain Juppé lorsqu’il est mis devant les propositions de 1990, alors qu’il était pourtant secrétaire général du RPR…

Nos concitoyens, eux, se souviennent. 74% des Français estiment que l’islam est incompatible avec les valeurs de la société française (sondage Ipsos pour Le Monde, 2013). Huit Français sur dix considèrent que notre pays ne doit plus accueillir d’étrangers supplémentaires (sondage Ifop pour le JDD, 2018). Dans ce dernier sondage, les mesures plébiscitées sont la suppression du regroupement familial, l’abolition du droit du sol pour les enfants d’étrangers et la suppression des accords de Schengen.

Dire que la droite « court après l’extrême-droite » est un mensonge historique. Ni Nicolas Dupont-Aignan, ni Marine Le Pen ne vont aussi loin que la droite des années 1990. Pour la présidentielle, en 2017, tous deux souhaitaient l’expulsion des criminels et délinquants étrangers, le retour des frontières nationales et la suppression de l’Aide médicale d’État (AME) pour les clandestins. Le parti du premier, Debout La France, tablait sur le vote par l’Assemblée nationale d’un plafond annuel d’immigration. Le Rassemblement National (alors Front National) fixait ce solde à 10 000 individus et ajoutait à son programme la suppression du droit du sol, la priorité aux Français dans l’attribution de logement social ou encore la promotion de l’assimilation pour les immigrés. Des mesures largement plébiscitées par l’opinion publique, mais noyées à chaque élection sous un antifascisme d’opérette.

Il est donc plus qu’urgent d’agir contre cette manipulation. La honte de parler d’immigration devrait être du côté de ceux qui ont laissé la situation se détériorer au fil des décennies par angélisme. Il est plus qu’urgent de se mobiliser car les militants pro-immigration, eux, continuent leur travail de sape. Alors que 95% des déboutés du droit d’asile ne sont pas reconduits à la frontière et que des centaines de milliers d’immigrés débarquent chaque année en France, ces militants considèrent toujours le pouvoir en place comme « trop à droite ». Sans mobilisation populaire contre ces gens-là et leur folie immigrationniste, notre pays ne cessera de chuter. Signez la pétition pour dire STOP, en cinq mesures, à l’immigration en France : https://damocles.co/immigration-france-stop/.

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