Sylvain Chazot, le ridicule du journalisme pro-immigration

Il se définit comme « profondément choqué par principe ». Sylvain Chazot, journaliste à Libération, s’est fait connaître au sein du « Lab » d’Europe 1 de 2014 à 2017 en traitant notamment de la droite et du Front National. Au programme : des articles quotidiens de quatre ou cinq paragraphes sans profondeur, rebondissant sur la moindre anecdote permettant de moquer les politiques qui s’opposent à l’immigration massive. À l’écouter, il ne ferait que « révéler des manipulations », dans un travail d’ « honnêteté » (Twitter, novembre 2015). Une simple analyse des faits démontre pourtant l’absence de neutralité chez le journaliste.

Multipliant les râteliers médiatiques depuis 2005 – Le Progrès, Le Figaro, L’Express, RTL, Atlantico, LCP, Public Sénat – Sylvain Chazot trouve son filon à France-Soir durant la campagne présidentielle de 2012. Dans un article intitulé « Marine Le Pen : L’extrême-droite, c’est elle », le journaliste enchaîne les clichés de diabolisation sur une candidate qui selon lui voudrait « de l’ordre. Partout. » Quels arguments avance-t-il pour justifier ses propos ? Le fait que Marine Le Pen souhaite que « l’élève ne tutoie pas le maître à l’école » ou encore que soit supprimé « le monopole des marchés financiers au profit de la banque de France ». Sur l’immigration, Sylvain Chazot considère comme une « mesure radicale » le fait que les délinquants étrangers effectuent leur peine de prison dans leur pays d’origine. Sur la sécurité, il parle de « tolérance zéro » quand la candidate évoque la fin des « zones de non-droit » et la protection des pompiers qui y interviennent.

À aucun moment, dans son article, Sylvain Chazot ne justifie son accusation d’ « extrême-droite ». Serait-il seulement capable d’en donner une définition claire ? Dans son milieu médiatique, tout cela est secondaire. L’important est de prendre la pose, de combattre un « méchant », même fantasmé, afin de se sentir « moral ». Et si le réel ne colle pas avec l’idéologie, c’est le réel qui est « méchant ». En avril 2016, Éric Zemmour décrit dans un article du Figaro le changement de population aux Halles de Paris, où « un peuple arabo-musulman s’est substitué aux anciens habitants ». Comme un petit écolier, Sylvain Chazot sort alors son plus beau surligneur et s’émeut sur Twitter en parlant de « dégueulasserie ». Une fois de plus, il n’oppose aucun argument de fond. L’indignation médiatique suffit à bien se faire voir.

Comme Samuel Laurent des « Décodeurs » du journal Le Monde ou Julien Pain dans son « Instant Détox » pour France Info, Sylvain Chazot s’imagine en simple journaliste faisant son travail, alors qu’il est avant tout un militant politique. Fin septembre 2015, il attaque l’entrepreneur Charles Beigbeder lorsque ce dernier soutient l’amendement du député Les Républicains Lionnel Luca visant à la restauration des églises en France. Le « problème », pour Chazot, est qu’il relaie pour ce faire un article du blog Le Salon Beige, soit la « fachosphère ». Pris par la police de la pensée, Beigbeder « flirte avec l’extrême-droite » selon le journaliste. Le procédé est pratique : tant que les médias politiquement corrects ne relaient pas un sujet, impossible de s’en faire l’écho sans être discrédité. C’est ainsi que les militants pro-immigration tentent de rester au centre du jeu, alors qu’ils représentent de moins en moins de monde dans la population française.

Quand le réel frappe malgré tout, d’autres réflexes se mettent en œuvre. Le lendemain des attentats islamiques du 13 novembre 2015, Sylvain Chazot se réjouit sur Twitter de voir « ces branleurs d’identitaires se faire virer de la place de la RÉPUBLIQUE à Lille ». Le deuil oui, mais pas avec ceux qui préviennent depuis des années du danger islamique. Le tout, en écrivant le mot « république » en lettres capitales, comme si le militant de gauche Sylvain Chazot pensait pouvoir choisir qui était digne ou non de s’intéresser à la chose publique en France. Imbu de sa visibilité médiatique, il croit que ses opinions sont majoritaires dans le pays. Mais il ne fait qu’exprimer un sectarisme idéologique appris à l’école.

Son aveuglement se révèle pleinement quelques jours plus tard, le 22 novembre 2015. Quand Philippe de Villiers analyse les attentats islamiques et accuse la classe politique d’être coupable depuis des décennies, Sylvain Chazot considère sa vidéo comme « anxiogène ». Il ne faudrait pas « céder à la peur » quand des islamistes tuent des Français, et oser dénoncer la politique qui nous a menés jusque-là serait « anxiogène ». Chez les serviteurs du politiquement correct, le credo semble être d’allumer des bougies et de chanter « Imagine » d’un attentat à l’autre, pourvu que les illusions pro-immigration ne soient pas remises en question entre-temps…

Le parti pris est tellement flagrant qu’il rend les membres de la profession journalistique toujours plus imbuvables auprès des Français. Le 1er mai 2016, Sylvain Chazot s’émeut de « la haine » à l’encontre « des journalistes » de la part des militants du Front National… Le tout, avec une image de Marine Le Pen le bras tendu en l’air, donnant l’impression qu’elle fait un salut nazi. Sept mois plus tôt, en septembre 2015, Chazot se moquait déjà de ces mêmes militants au « réflexe pavlovien » sur l’immigration. A-t-il déjà questionné son propre conditionnement après chaque attentat islamique ? Le « pas d’amalgame » et « l’immigration est une chance » ? Non. Si les gens lui renvoient ses insultes à la figure, Chazot tente juste de se victimiser. Une lâcheté que même Jean-Luc Mélenchon lui expose clairement en mai 2015 : « Je me demande si les journalistes se rendent compte du niveau d’agressivité, de méchanceté, de cruauté et de mensonges qu’ils développent. »

Des millions de Français ne supportent plus de financer des médias qui diabolisent leurs idées. Rien qu’en 2013, Europe 1 a reçu plus de 500 000 euros de subventions publiques. Pour quelle représentativité au final ? Quelle neutralité dans le traitement de l’information ? La campagne présidentielle de 2017 est marquée par une succession d’attaques contre les opposants à Emmanuel Macron. La directrice des programmes d’Europe 1, Nathalie André, s’affiche ouvertement contre Marine Le Pen entre les deux tours. Le 3 avril 2017, « Le Lab » de Sylvain Chazot tente de faire croire que Donald Trump « ne connaît pas » Marine Le Pen, afin de la décrédibiliser. Le 29 avril, quand la candidate du FN tente d’appeler un dauphin aperçu en mer, les camarades de Sylvain Chazot osent publier sérieusement cette question : « L’appel de Marine Le Pen aux “dauphins” serait-il un clin d’oeil aux néo-nazis ? »

Pas de limite à l’indécence. Si le post est rapidement supprimé, rien ne sert de leçon aux journalistes qui se croient alors tout permis. Le 3 mai 2017, Europe 1 prétend, comme les autres médias politiquement corrects, que Marine Le Pen descendrait de Mahomet et serait donc personnellement liée à l’islam. Une intox monumentale venue de l’AFP, à quatre jours du second tour de la présidentielle. Sûrement le hasard. Si un média avait sorti la même chose contre Macron, il aurait reçu une avalanche d’articles dénonçant une « fake news » et aurait perdu toute crédibilité. Mais là, les journalistes pensent pouvoir s’en sortir avec un « Correctif. Nous vous prions de nous excuser pour cette méprise ».

Les Français eux, n’oublient pas. Et une fois Macron élu, leurs problèmes quotidiens ne disparaissent pas pour autant. Ce qui disparaît, c’est « Le Lab » d’Europe 1 au début de l’année 2018, « faute d’audiences suffisantes ». C’est peut-être là qu’un Sylvain Chazot devrait comprendre ce qu’il est : un simple instrument du système en place, s’excitant à chaque élection afin de diaboliser les opposants. Toujours plus déconnecté du réel vécu par ses compatriotes. Pour un journaliste digne de ce nom, cela devrait être synonyme de honte et de remise en question. Mais Sylvain Chazot en est resté au niveau des posts Twitter, « profondément choqué par principe ». Quand l’Ifop rappelle en juillet 2017 que l’immigration demeure l’un des principaux enjeux pour les Français, il s’offusque d’un « Tout est dit » aussi vaniteux que stérile. Tel un acteur des « Précieuses ridicules », volontairement enfermé dans sa fragile tour d’ivoire morale.

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