single project

Logement squatté : STOP à l’impunité pour les squatteurs !

95057 signataires. Objectif : 100 000



Madame, Monsieur,

Imaginez-vous revenir de vacances. 

Vous posez vos valises à côté de votre paillasson en soupirant. La route a été longue et vous attendez ce moment où toutes vos affaires seront rangées et où vous pourrez enfin vous délasser dans votre canapé.

Sauf que… votre clé ne rentre pas dans la serrure. 

Pourtant, c’est bien la bonne. Vous revérifiez, sans vous énerver. Non, la serrure n’est pas bouchée, elle est juste… différente.

Soudain, vous entendez un bruit derrière la porte. 
La peur vous saisit les entrailles. 

Il y a quelqu’un chez vous !

Vous reculez d’un pas quand la porte s’entrouvre.
Une tête hirsute jaillit de l’entrebaillement, dans une bouffée de cigarette :

—  Casse-toi, on est chez nous.

Votre indignation, vos supplications, vos menaces d’appeler la police… rien n’y fait.

La tête vous tourne, vous devez peu à peu vous rendre à l’évidence :

Des squatteurs vous ont volé votre chez vous !

Mais ce n’est que le début du cauchemar.

Malgré l’arrivée de la police, malgré le témoignage du voisin qui affirme bien vous connaître, et l’adresse sur votre carte d’identité toute neuve…

… les policiers annoncent qu’ils ne peuvent rien faire.

Vous n’avez pas eu la bonne idée de partir en vacances avec l’original de l’acte authentique de vente, prouvant que vous êtes effectivement propriétaire.

Mais qui ferait ça ?

Et de toutes façons, vous n’aviez que 48h pour le présenter avec le dépôt de plainte : les squatteurs étaient là depuis une semaine ; les voisins n’avaient rien vu.

Les squatteurs vous narguent du balcon, un verre à la main. Ils sont au moins une dizaine, avec un berger allemand. L’un d’eux porte même votre veste préférée…

Insupportable.

Ils savent qu’ils ne risquent rien.

La moutarde vous monte au nez. En vous éloignant avec les policiers, sûr de votre bon droit, vous laissez entendre que vous allez venir reprendre votre maison, dès que les squatteurs auront le dos tourné. 

Après tout, c’est votre maison !

L’un des agents, une policière, vous regarde avec compassion :

—  Franchement, je vous le déconseille. Vous savez, eux, ils risquent 1 an de prison et 15 000 € d’amende… mais si vous cherchez à revenir par la ruse ou par la force, vous risquez DEUX FOIS PLUS.

—  Mais c’est notre maison !

—  Je sais… mais, c’est la loi.

Madame, Monsieur,

Le squat de votre maison peut arriver n’importe quand, dès que vous partez quelques jours.

Les squatteurs sont organisés, ils connaissent parfaitement la loi et savent en profiter. En deux temps, trois mouvements, ils changent la serrure : impossible de prouver l’effraction.

Pire : des individus proposent même des « guides du squat » pour apprendre aux squatteurs les failles du droit.

Ils peuvent ainsi faire durer le plus longtemps possible les procédures… et vous devez attendre encore plus longtemps pour récupérer votre maison.

Ils savent faire durer des mois, voire des années !

Je vous laisse imaginer dans quel état vous pouvez retrouver votre maison…

Tout ce qui a de la valeur marchande ? 
Disparu.

Et le reste… Détruit. 

Vos vêtements, vos albums photos, les cartes postales du grand-père, toutes vos archives…

Quand le vent tournera contre les squatteurs, ils n’auront qu’à choisir une autre période de vacances pour partir et choisir leur prochaine victime…

Peut-être que la colère pourrait vous pousser à forcer la porte ou à passer par une fenêtre, ne serait-ce que pour récupérer des documents ou des objets auxquels vous tenez…

Très mauvaise idée : les squatteurs peuvent porter plainte pour violation de domicile ! Et vous encourez une peine bien plus lourde qu’eux.

Oui, vous avez bien lu, c’est le monde à l’envers.

C’est un fait, vous ne pouvez rien contre eux dans l’immédiat.

À cause de la loi actuelle qui profite aux squatteurs.

Henri Kaloustian, artisan retraité, et Marie-Thérèse, son épouse, s’en sont bien rendu compte fin août 2020.

Alors que leur maison de Théoule-sur-mer était squattée depuis trois semaines, Henri Kaloustian a dû dormir dans sa voiture, regardant, impuissant, les squatteurs « dîner sur la terrasse ». 

À 75 ans, Martine qui habite Rochefort-du-Gard s’est retrouvée dans une terrible situation en novembre 2020.

Elle a même été obligée de cohabiter avec un squatteur dans sa propre maison… avant d’être relogée alors que le squatteur occupe toujours sa maison !

Il est urgent de changer la loi, pour éviter que la vie de nouvelles familles soit détruite par des squatteurs.

C’est pourquoi Damoclès lance cette pétition, adressée aux députés. 

Signez-la pour qu’ils défendent les victimes, pas les squatteurs !

En signant cette pétition, vous demandez aux députés de changer la loi contre le squat de logement pour que :

—  la Justice soit du côté des victimes, pas des squatteurs.

—  la procédure soit simplifiée, pour éviter au propriétaire le supplice supplémentaire d’attendre des mois voire des années de retrouver sa maison !

N’importe qui peut être victime d’un squat de son appartement, de sa maison.
Il est urgent de vous mobiliser pour éviter d’autres victimes.

Signez et partagez cette pétition avec un maximum de gens autour de vous !

Un grand merci pour votre action.

L’équipe Damoclès

Destinataire :

Les députés


  • Partagez
Damoclès traite vos données à caractère personnel afin de procéder à votre inscription à sa lettre d’actualité et de mobilisation. Vous disposez d’un droit d’accès, d’effacement, de rectification et d’opposition sur vos données personnelles. Afin d’exercer ces droits et d’en savoir plus sur le traitement de vos données à caractère personnel, nous vous invitons à consulter notre Politique de confidentialité.
  • Signataires : 95057

Signer la pétition