Jean-Claude Juncker, un technocrate alcoolique contre les peuples d’Europe

1) Un « ivrogne notoire »

La scène a tout d’un symbole. Le 12 juillet 2018, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, apparaît titubant au sommet de l’OTAN. Presque incapable de tenir debout, il est soutenu par plusieurs dirigeants qui l’aident à avancer sur scène, devant les caméras du monde entier. « Une performance honteuse » selon un député allemand qui l’accuse d’être « ivre ». Juncker répond qu’il souffre d’une « sciatique ». Pour l’ancien député Thierry Mariani, Juncker est tout simplement « un ivrogne notoire » qui « incarne à la perfection le bateau ivre qu’est devenue l’Union européenne ».

De nombreuses sources relatent les problèmes de Juncker avec l’alcool. Le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, ancien président de l’Eurogroupe, décrit un Juncker souvent  « ivre » lors des Eurogroupes, rapporte le journaliste de Libération Jean Quatremer. « J’ai rencontré M. Juncker seulement quatre fois, et trois fois il sentait l’alcool » confie un député européen au Daily Mail. « Lorsqu’un huissier lui apporte un verre d’eau lors d’un conseil des ministres, on savait tous que c’était du gin » ajoute un ancien ministre. Dès 2014, même le journal Le Monde reconnaît, dans un article pourtant très orienté, « son talon d’Achille : une consommation que l’on dit importante de tabac et d’alcool ».

Alors qu’il est censé diriger et représenter l’Union européenne, le Luxembourgeois Juncker enchaîne les impairs. Au sommet de Riga, en 2015, il se ridiculise en accueillant les différents chefs d’État, embrassant l’un sur le crâne, méprisant un autre à voix haute en lançant « qui c’est celui-là ? », avant d’oser un « tiens, voilà le dictateur » en recevant le Hongrois Viktor Orban. Celui-ci, connaissant certainement l’état d’inconscience avancé de Juncker, préfère alors garder son sang froid et ignorer ses propos. « Je ne parle qu’avec des gens sobres […] Il devrait boire deux verres d’eau avant d’ouvrir la bouche » ajoutera en octobre 2018 Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur italien.

En mai 2017, nouvel épisode, lorsque Juncker arrive en état d’ivresse au sommet de Genève, selon des « sources diplomatiques » citées par The Sun, journal britannique. « Son comportement était bizarre et un peu embarrassant pour tout le monde » d’après des témoins qui évoquent un Juncker se cognant aux meubles et percutant des personnes, tout en se comportant de manière désinvolte. C’est aussi là que le bât blesse. Un sentiment de toute puissance lui fait rejeter la critique. « J’ai des problèmes de santé qui ne concernent que moi » tente Juncker pour clore le débat. La version officielle de ces comportements étranges est simple : « une sciatique ».

2) Le mépris du technocrate envers les choix nationaux

Partisan d’une Europe fédérale, Juncker a révélé à plusieurs reprises son mépris de la démocratie et des nations. En mai 2005, au moment du vote sur la Constitution européenne, il ne laisse aucune liberté de choix aux peuples. « Les pays qui auront dit non devront se reposer la question » affirme-t-il au quotidien belge Le Soir, estimant une renégociation « strictement inimaginable » . En clair : « Si c’est oui, nous dirons donc : on poursuit ; si c’est non, nous dirons : on continue ! ». Après le refus du peuple français par référendum, tout continue donc en coulisses, comme si de rien n’était. « La substance du traité constitutionnel a été préservée […] Bien entendu, il y aura des transferts de souveraineté. Mais serais-je intelligent d’attirer l’attention du public sur ce fait ? » confie Juncker en juin 2007. Huit mois plus tard, les députés français votent le traité de Lisbonne, sans en passer par le peuple.

En 2008, l’opposition par référendum des Irlandais au traité de Lisbonne n’y change rien. Ces derniers sont invités à revoter l’année suivante, comme dans une parodie démocratique. « Je pars du principe qu’il entrera en vigueur mais je ne sais simplement pas quand » affirme alors Juncker à la RTBF. Les peuples européens ne semblent être à ses yeux que des pions à bouger, dans un plan immuable. L’ordre démocratique est complètement renversé par des gens qui se croient au-dessus de tout et de tous. Déjà en 2011, Juncker avait donné sa vision du pouvoir en s’exprimant sur la politique monétaire de l’Union européenne : « Je suis pour le secret, les débats sombres ».

En 2015, quand le gouvernement grec promet d’organiser un référendum au sujet des réformes à appliquer contre la crise, Juncker n’y va pas par quatre chemins : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». L’Union européenne ou la démocratie, il faut choisir… Enfin presque. En novembre 2016, Jean-Claude Juncker affirme cette fois qu’ « il n’est pas sage d’organiser des débats sur l’appartenance à l’Union européenne ». L’intervention s’effectue au moment de l’élection présidentielle autrichienne, alors que l’année vient de voir l’élection de Donald Trump et la victoire du Brexit.

Les « européistes » comme Juncker semblent tomber des nues et tentent de resserrer l’étreinte sur les peuples, sans comprendre que c’est exactement la raison pour laquelle ceux-ci se soulèvent. Pourtant, tout était annoncé. En mai 2014, David Cameron, Premier ministre britannique, s’oppose à l’élection de Juncker au poste de président de la Commission. « Une figure des années 80 ne peut pas résoudre les problèmes des cinq prochaines années » déclare-t-il alors selon Der Spiegel. L’élection de Juncker« déstabiliserait à ce point son gouvernement qu’un référendum sur la sortie de l’UE devrait être avancé » et se concluerait très certainement par une sortie de l’Union européenne. Juncker est élu malgré tout. Deux ans plus tard, le Brexit est voté par les Britanniques.

3) Les scandales d’un bureaucrate européen

L’opposition à Juncker ne se limite pas à la ligne politique. Contrairement aux médias français politiquement corrects, la presse britannique n’hésite pas à révéler les frasques de Juncker au Luxembourg. Selon The Guardian, il a usé de sa fonction de Premier ministre entre 1995 et 2013 pour s’opposer à la lutte contre l’évasion fiscale des multinationales. En 2014, l’affaire « LuxLeaks » révèle ainsi en détail l’organisation de l’exil fiscal d’un millier d’entreprises, soutenue par l’administration luxembourgeoise des impôts.

Cette affaire ne l’empêche pas d’être élu à la tête de la Commission européenne, ce qui laisse songeur sur le fonctionnement de l’UE. En 2016, le prédécesseur de Juncker, José Manuel Barroso, est embauché par la banque américaine Goldman Sachs, étroitement liée au déclenchement de la crise économique en 2008. Barroso est même pointé du doigt par des ONG en 2018 pour son « lobbying » au nom de Goldman Sachs, en rencontrant à Bruxelles un vice-président de l’actuel exécutif européen. Bruxelles, prétendu coeur de la démocratie européenne selon l’UE ; véritable capitale de tous les trafics d’influence, à mille lieux des peuples européens.

En 2018, l’affaire Selmayr écorne un peu plus l’image de Jean-Claude Juncker. Son ancien chef de cabinet, l’allemand Martin Selmayr, est nommé secrétaire général de l’exécutif européen, le plus haut poste de l’administration communautaire. Or, « il n’avait pas l’ancienneté suffisante » et « la Commission a organisé sa promotion » selon Emily O’Reilly, la médiatrice européenne, qui évoque une nomination illégale, entachée d’au moins « quatre irrégularités juridiques ». Le Parlement européen va plus loin et parle d’un « Coup d’État » en avril 2018, avant de réclamer la démission de Selmayr en décembre 2018. Mais ce dernier est toujours en poste et le Selmayrgate continue d’empoisonner la fin de mandat de Juncker.

En mai 2018, c’est au tour du commissaire européen au budget, Günther Oettinger, de révéler la nature de la bureaucratie de l’UE. Évoquant l’économie italienne, il affirme que « les marchés vont apprendre aux Italiens à bien voter ». Pour les médias politiquement corrects comme
Le Monde, il s’agirait là d’une simple « gaffe ». Bien au contraire, c’est un des rares moments où ce genre de personnages dit clairement ce qu’il pense des peuples européens. Des peuples manipulés, sans plus de liberté que celle offerte par les marchés financiers, véritables décisionnaires. « Ces gens traitent l’Italie comme une colonie de vacances où venir passer l’été. Mais dans quelques mois naîtra un gouvernement du changement et nous nous ferons enfin respecter en Europe » répond alors Luigi Di Maio, le chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S).

4) L’apologie de Marx et de la Turquie dans l’UE

Durant sa campagne à la présidence de la Commission européenne, en avril 2014, Juncker se déclare en faveur de la poursuite des négociations pour faire entrer la Turquie dans l’Union européenne, malgré la politique autoritaire et répressive de Recep Erdogan. Quelques semaines plus tard, il reçoit le soutien de Daniel Cohn-Bendit qui appelle les eurodéputés verts à « assurer une majorité à Juncker […] pour faire évoluer la démocratie européenne ».

En novembre 2016, sur Euronews, Juncker va plus loin dans sa défense de la Turquie en estimant que l’Europe doit s’abstenir « de donner des leçons à la Turquie sur les migrants ». Un an plus tôt, les attentats islamiques de Paris étaient notamment commis par un de ces « migrants », porteur d’un passeport syrien enregistré à son arrivée en Grèce. Mais pour Juncker, « il n’y a pas lieu de revoir dans son ensemble la politique européenne en matière de réfugiés ». Malgré les faits contraires, malgré les drames, l’idéologie prévaut : il faut à tout prix « sauvegarder l’esprit de Schengen » selon lui car « une monnaie unique ne fait pas sens si Schengen tombe ». De la prétendue « défense des réfugiés » à la défense d’une monnaie, les priorités finissent par s’établir clairement.

En mai 2018, Juncker rend un vibrant hommage à Karl Marx dans sa ville natale de Trèves, alors qu’une statue géante du penseur de la lutte des classes et du communisme est inaugurée. Tout est fait pour absoudre Marx de ceux qui l’auraient « mal interprété », dissocier les « intentions » des résultats catastrophiques, comme le font tout aussi bien les défenseurs de l’UE. La statue de 5,5 mètres de haut est offerte par la Chine, ce qui ne semble pas particulièrement déranger Juncker. « Nous avons des relations avec toutes les dictatures, car nous devons organiser le monde » avait-il confié en 2016.

Cette « organisation du monde », Jean-Claude Juncker l’avait déjà laissée entrevoir dès 2010, dans un entretien publié par le magazine allemand Die Zeit. Au sujet de la Suisse, qui défend fièrement son indépendance vis-à-vis de l’UE, il disait alors : « cette tache blanche au centre de l’Europe est une absurdité géostratégique ». Quelques années plus tard, un diplomate helvète lui répondait indirectement : « Beaucoup d’eurocrates croient qu’ils ont encore raison contre les peuples. Combien de fois les avons-nous entendus, en privé, dénigrer l’égoïsme des Suisses. Vont-ils, demain, dire la même chose à leurs interlocuteurs américains, une fois que Donald Trump aura pris ses fonctions ? ».

5) La déliquescence d’un système au sein de l’Union européenne

L’année 2016 a en effet lancé le signal d’une révolte au sein des démocraties occidentales. Après l’élection de Donald Trump aux États-Unis, Juncker bombe le torse et déclare vouloir lui apprendre « ce en quoi consiste l’Europe ». Mais l’armure est fêlée. L’année suivante, il envisage la possible élection de Marine Le Pen à la présidence française et déclare que « ce ne serait pas la fin du projet européen ». Avant de féliciter Macron au soir du premier tour, comme dans un ouf de soulagement.

La montée des oppositions à l’Union européenne et à la Commission est décrite par Juncker comme un « retour aux nationalismes » qui « conduit à l’aveuglement et à la guerre. C’est comme ça ». Aucune remise en question n’apparaît dans ses propos. Aucune autocritique sur l’aveuglement des bureaucrates de Bruxelles. Le journal Le Temps évoque la réponse de Juncker en 2014, lorsque son équipe de campagne souhaitait lui voir faire le tour des plateaux de télévisions européennes, pour défendre son projet : « Les débats ne servent à rien ».

Pas de débat, mais des mesures coercitives contre les peuples rebelles. En juin 2018, la Commission européenne propose de « suspendre, réduire ou restreindre l’accès aux fonds de l’UE » en cas de « défaillances généralisées de l’État de droit ». La mesure, applicable au budget 2021-2027, prétend ne pas viser « des États membres en particulier » selon Juncker. Mais les pays ayant vécu sous le joug communiste et les pressions soviétiques pendant des décennies ne sont pas dupes. Les gouvernements polonais et hongrois réagissent. « Nous n’accepterons pas de mécanismes arbitraires qui feront de la gestion des fonds un instrument de pression politique à la demande » affirme alors le vice-ministre polonais pour les Affaires européennes, Konrad Szymanski.

Un an plus tard, les élections européennes de mai 2019 s’annoncent déterminantes pour l’avenir des peuples du continent. Le successeur de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission sera issu du groupe majoritaire au Parlement européen. Chaque voix compte afin d’imposer un changement à l’UE. Les menaces de « guerre » ou de « crise économique », le mépris des référendums nationaux et les mesures coercitives sont autant d’attaques contre lesquelles il est urgent de réagir, afin de promouvoir le choix des peuples. C’est parce qu’ils sentent leur pouvoir d’influence s’effacer au sein des populations européennes que les eurocrates se radicalisent. Reste à chacun d’entre nous à concrétiser cette aspiration au changement dans les urnes.

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