William Bourdon : les islamistes lui disent merci

 

Un avocat prétentieux qui avait tort depuis le début

Si un seul face-à-face suffit à résumer l’arnaque William Bourdon, c’est celui qui l’oppose à David Thomson au cours de l’émission Ce soir (ou jamais!), en avril 2014. Grand reporter à RFI, Thomson met alors en garde – avant même Charlie Hebdo – contre le risque d’attentats à venir, fort de nombreux témoignages recueillis au sein des mouvances islamistes. « Lorsque vous posez la question des actes terroristes sur le sol français, tous vont dire que c’est quelque chose de légitime, qu’il faut faire cela… ».

En face de lui, l’avocat William Bourdon s’insurge de ce langage non-politiquement correct et tente de ridiculiser Thomson en direct : « Ce n’est pas parce qu’on a fait un reportage et qu’on a rencontré quelques dizaines de djihadistes qu’on est devenu un expert souverain sur la question. » Vous savez à qui les faits ont donné raison.

Un militant de gauche avant tout

Au cours de la même émission, William Bourdon se moque d’un magistrat trop « politisé » à son goût sur la question djihadiste. C’est-à-dire quelqu’un qui ne pense pas comme lui. Même s’il se présente comme ne rentrant « dans aucun système », l’avocat de gauche n’a jamais cessé de s’engager politiquement.

En 2007, il signe une tribune appelant « à faire campagne » pour Ségolène Royal et « à le faire savoir ». En 2009, il participe à un meeting de campagne d’Europe Ecologie aux côtés d’Eva Joly, dont il est aussi l’avocat. En 2012, retour au Parti Socialiste, où il intègre l’équipe de campagne de François Hollande pour l’élection présidentielle…

Derrière les apparences de neutralité et de détachement professionnels, derrière les postures oratoires, l’on a affaire à un individu extrêmement politisé et parfaitement conscient du combat idéologique qu’il mène.

En photo avec Eva Joly, le 23 juin 2010 :

Un « humaniste » à géométrie variable

Ce combat, les journalistes complaisants le qualifient volontiers « d’humaniste ». Un coup d’oeil à la fiche wikipédia de l’avocat doit suffire à les impressionner sur les raisons de sa « célébrité ». Le Club de Mediapart évoque le « premier avocat de France » et son association Sherpa contre les « crimes économiques ». C’est le fantasme du grand justicier international, défenseur « des droits de l’Homme » sur toute la planète, de la Chine au Rwanda, contre Pinochet et Guantánamo.

Pourtant, il est une zone du monde largement épargnée des précieux élans moraux de William Bourdon. C’est le Moyen-Orient et ses pétro-monarchies musulmanes, au sein desquelles l’on aurait pourtant du mal à nommer ne serait-ce qu’un seul parti d’opposition d’envergure.

L’homme de gauche tape plus volontiers sur des dictatures en bout de course que sur celles pouvant lui répliquer violemment. Celles qui financent le djihadisme et l’islamisation jusque dans les banlieues françaises.

Un défenseur acharné des mosquées salafistes et des djihadistes

C’est là que l’indécence prend toute son étendue. Tandis que les attentats islamiques s’accumulent sur le sol français depuis 2014, faisant près de 250 morts et un millier de blessés, William Bourdon, lui, met son Cabinet Bourdon & Associés au service des mosquées salafistes et des islamistes poursuivis par l’Etat.

Avec son protégé, Vincent Brengarth, ils interviennent ainsi à Stains en 2016 ou à Torcy en 2017. Ils en appellent aux « valeurs de la République » pour protéger un imam dont il est pourtant reconnu que les prêches invoquent « l’aide d’Allah afin de détruire les ennemis de l’islam, les ennemis de l’intérieur ici en France ». A Toulouse, ils défendent Farouk Ben Abbes, figure de l’islamisme et cité dans plusieurs projets d’attentats. A l’issue de son procès, en 2016, ce belgo-tunisien peut à nouveau toucher le RSA…

Alors que nous sommes en guerre, ces avocats en sont à rechercher les moindres failles juridiques pour éviter toute condamnation, allant même jusqu’à s’improviser experts religieux une fois les preuves de radicalisation établies. « Le fait que la mosquée s’inscrit dans la mouvance salafiste ne signifie pas qu’elle préconise le djihad » osent-ils encore à Torcy en 2017.

Un jusqu’au-boutiste qui refuse toute contradiction

Devant des journalistes avides d’angélisme, William Bourdon et son cabinet d’avocats peuvent se croire tout permis. A la simple évocation de David Thomson, sur France 5, le 27 janvier 2018, William Bourdon l’attaque à nouveau en parlant « des compétences interdisciplinaires qu’il n’a pas » sur la question des djihadistes. Sans honte, alors que l’Histoire lui avait donné totalement tort contre Thomson.

Quand une chroniqueuse de Grandes Gueules de RMC – assez libre de la bienpensance médiatique – osait enfin lui rappeler cela, deux jours plus tard, Bourdon ne pouvait éviter de reconnaître avoir eu « tort ». Mais il critiquait immédiatement ceux qui voulaient « opérer un travail de discrédit » de sa parole. Car c’est bien l’image de marque qui prime avant tout, même quand on est le seul responsable de son discrédit.

Pendant ce temps-là, David Thomson, lui, ne peut plus répondre sur les plateaux de télévisions françaises. Après avoir été placé sous protection policière dans notre pays, il a dû s’exiler aux Etats-Unis face aux menaces de mort islamistes reçues sans cesse. Le coût de la vérité, alors que son travail de terrain a fini par lui rapporter le prix Albert-Londres. Reste aux Français à rejeter le plus massivement possible toute prise de parole de William Bourdon sur le retour des djihadistes en France afin d’éviter de nouveaux drames.

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